vendredi 21 octobre 2011

L'obsolescence programmée


Aujourd'hui comme souvent, je surfe sur les blogs en cherchant des habits qui me séduiraient, des questionnements qui m'interpeleraient, des textes qui me feraient rire, cette fois ci je suis tombée sur un billet de Coline sur les problèmes de qualité. C'est vrai, on a tous eu des tee-shirts, des sacs, qui restaient portables pendant des dizaines d'années, et d'autres, qui se détruisent en un an à peine. Et puis on sait bien que nos parents ont pu acheter des frigos, des voitures, qui duraient des dizaines d'années (mes parents utilisent toujours le frigo d'étudiante de ma mère !!!), quand nos frigos à nous, nos voitures, doivent être changés au bout de quelques années (souvent juste après la garantie c'est magique). De même pour les ordinateurs : comment expliquer que les premiers (vous vous souvenez de ceux qui ressemblaient à des compteurs à ga?!) durent dix ans, quand le mien est assuré par le marchand de tomber en panne au bout d'un an et demi??!! (oui oui je ne l'ai pas raconté mais lorsque j'ai acheté mon ordinateur le vendeur m'a dit qu'il ne tiendrait pas plus de dix huit mois en ajoutant "vous savez dans ces prix là on est vraiment sur des produits de merde" - veridique. depuis on m'a dit que les vendeurs avaient une commission importante sur les garanties)

Bref, tous les produits semblent tomber de plus en plus vite en panne... explication? on peut croire ceux qui disent que les produits de technologie étant de plus en plus petits et rapides ils sont aussi de plus en plus instables. Mais ça n'explique pas les pulls en laine. Et puis on peut se dire que ça craint de passer à des produits qui tombent en panne directo presto du point de vue développement durable, et perso, je préférerais un frigo moins technologique et plus durable (bon je m'avance pas pour l'ordi je sais bien qu'en retournant en arrière il ne serait même pas compatible avec flash).

On peut croire aussi une autre explication, donnée par Arte (surement entre autres) il y a quelque mois dans un documentaire fascinant, ahurissant, terrifiant. En quelques mots, il s'agit d'obsolescence programmée. Tout est contenu dans le titre. L'idée, c'est de programmer, décider, de la date de péremption du produit. Pour cela, plusieurs solutions : les premières qui viennent à l'esprit, la technologie (il suffit de mettre une puce dans l'ordi pour qu'il tombe en panne), la non qualité (on le fait direct pourri, sympa pour les utilisateurs), ou bien la mode (vous croyez vraiment que vous pourrez toujours ressortir vos jeans slims dans dix ans? vos tee-shirts marins? vos veste officier? non, ce sera ringard, il faudra racheter une nouvelle garde robe). Fastoche donc. Les raisons? je ne suis pas trop pour les théories du complot en général, je ne suis pas persuadée qu'un quelconque groupement cherche à nous pourrir la vie, juste pour nous pourrir la vie, mais là les intérêts sont clairs : si notre imprimante tombe en panne, on en rachètera une... sinon pas sur... 

Je vous ai décrit à peu près la notion, maintenant, allez voir le documentaire, pour en savoir plus sur l'histoire de l'obsolescence programmée des bas, des ampoules des imprimantes... Et non, toujours pas d'actions chez Arte, ni chez youtube...





mardi 18 octobre 2011

Visite à l'ANPE

Il y a quelques jours, j'ai du faire ma Xieme inscription à l'ANPE. Cette fois-ci une inscription utile puisque je pourrai toucher des sous. Et cette fois-ci surtout, je connaissais le fonctionnement!

Tout d'abord, trêve de mythes, non, on ne croise plus tant que ça de cas sociaux là-bas. Je dis "plus" parce que l'expérience me dit que c'est déjà arrivé. Est ce la différence de Paris par rapport à la province? ou bien du changement de fonctionnement des inscriptions (on s'inscrit directo par internet, donc on y passe moins de temps)? En tous cas, ce qui était pareil qu'avant : la bande de ouechs qui squatte à une rue de là et qui du haut de leurs 15 ans regarde en rigolant tous les gens qui passent la porte, les bureaux tous neufs et les tracts pour d'éventuels salons de tout ce qu'on veut, des gens à l'accueil qui comme dans toute administration te disent des trucs pas clairs et s'étonnent quand tu retente ta chance en reposant la question. Ce qui changeait : des locaux vides, pas de photocopieuses de partout ni d'ordi qui te permet de faire ton CV grâce à des logiciels ANPE (j'ai jamais essayé mais ça doit être marrant, je me demande s'il y a marqué made in ANPE en bas à droite), pas de gens qui puent, seulement trois personnes dans la queue, et une vue sur le jardin.
La première étape donc quand on arrive c'est de savoir ce qu'on doit faire. Deux solutions, quand on est un quart d'heure en avance : on peut trainer négligemment du côté de la caisse, voir s'il y a une réaction, ou bien vraiment se planter devant eux. Comme j'étais d'une motivation d'enfer, je suis restée à poireauter dans le vent jusqu'à ce qu'une caissière bien intentionnée me remarque. Là, bardée d'un grand sourire, elel m'a demandé si j'avais rempli le dossier qu'on m'avait envoyé par la porte. Celui pour lequel j'avais déjà donné toutes les réponses sur internet mais qui m'a été envoyé en deux exemplaires, vide. Je lui ai dit que je ne savais pas lequel remplir. Elle a souri, a justifié le double envoi en me disant que j'étais chanceuse, puisque suite à des problèmes informatiques on en reçoit zéro ou deux (elle ne m'avait pas prévenue, je viens d'en recevoir un troisième). Elle a ajouté avec un sourire mesquin "je vais vous donner un peu de travail quand même" et m'a envoyé le remplir plus loin. Alors là j'arrête tout de suite la petite histoire pour raler, un peu parceque c'est ma spécialité, un peu parceque quand même faut pas pousser. Est ce que je me fous de la gueule des SDF en leur proposant un carton pour s'abriter plutot qu'une piece? Est ce qu'en laissant un pourboire dans un bar je dis au serveur que c'est son augmentation? Non mais ho! c'est quoi cette blague de merde? Oui je sais je suis parano, mais suite au précédent article vous pouvez l'avoir compris, le chômeur est sensible. Non j'ai pas de boulot et non je ne considère pas que le fait de me demander de remplir en triple exemplaire des simplicités soit un travail. Et je l'emmerde. Peut être que vous vous dites que j'exagère, c'est vrai la pauvre elle l'a lancé comme ça sans y penser, alors non : des trois personnes que j'ai entendu entrer, elle a fait la même blague aux trois. Alors soit elle est con (probable), soit elle est vraiment fière de sa blague (et je me demande si elle raconte le soir au diner en famille la tête de débile qu'a fait tel chomeur quand elle lui a dit "je vais vous donner un peu de travail". (d'ailleurs en y repensant si elle l'a répété a chacun c'est que les autres étaient aussi glandouille que moi et n'avaient pas non plus rempli leur super dossier)

Une fois passé la réceptionniste, on est envoyé dans un petit bureau ou nous accompagne une dame qui a l'air sympathique mais qui à l'essai se révélera totalement dépourvue d'humour. Déjà, lorsque je lui dis que je ne lirai surement jamais le dossier de quinze pages joliment relié quelle me donne, elle me vante ses qualités : si si je vous assure vous deviez le mettre sur votre table de nuit par exemple, vous en lirez un peu chaque jour c'est vraiment intéressant. Pendant qu'elle me parle, je le feuillette donc, prise d'un doute. Verdict, non il pourra rejoindre le reste des papiers de pôle emploi dans mon placard. A chaque petite blague elle ne réagit pas. Déjà mon visage illuminé et mon "youpi on a le bureau près de la fenêtre!" n'avaient pas pris, c'était mal barré. On continue en paperasse. A la première inscription, le responsable qui avait plus d'humour m'avait expliqué que certes tous ces dossiers étaient imprimé et que ce n'était pas très écolo, mais en plus ils sont tous stockés en entrepôt et vive l'argent mis en l'air. Elle imprime toujours, mais moins. C'est toujours ça.

La deuxième partie du rendez vous consiste en un briefing sur la recherche d'emploi. Alors je tiens à le dire tout de suite, je suis certaine que pour beaucoup de métiers ça peut servir, mais franchement, quand on a fait six ans d'études dont une école de commerce, côté comment faire son CV, sur quel site aller, etc, c'est bon, on gère. La première fois la responsable m'avait demandé si j'allais régulièrement sur le site d'offres de l'ANPE. Lorsque je lui avais dit non, elle m'avait dit "on va jeter un coup d'oeil", et avait commencé à sélectionner toutes les offres qu'elle pensait me convenir. Lorsque me sentant désespérée je lui avais dit "pourquoi pas" pour une offre pourrie, mais pour qu'elle arrête de me torturer à me lire des descriptifs de missions pourries souspayées, alors elle l'avait relevée dans mon dossier, suivi d'un commentaire m'obligeant à postuler si je voulais continuer à être inscrite. Cette fois ci, j'ai refusé chaque offre. Non mais ho ça va bien. Non je n'ai pas envie de travailler à Limoge (je n'ai rien contre la région, mais je pense qu'aller dans une petite ville de province pas très vivante quand en plus on n'y connait personne c'est la mort). Non je ne veux pas faire de conseil, en tout cas pas dan sla mini boite que vous me vendez dont je n'ai jamais entendu parler... Finalement j'ai gagné le bras de fer, elle a marqué "recommandations : travailler le réseau". Ca marche. Je le ferai. J'ai gagné contre l'ANPE.

lundi 17 octobre 2011

terra nova

Toujours dans le cadre "j'arrête de ne parler que de séries pour attardés (comme moi)", voici quelques mots sur la dernière série événement, Terra Nova. C'est probablement la plus grosse production de cette année (pour ceux qui demanderaient non je n'ai aucun chiffre et il est possible que ce que je dise soit complètement faux mais bon, au nez, aux effets spéciaux, semblerait vraiment quand même)...

Pour une fois je fais les choses dans l'ordre :  voici l'histoire. Une famille dans un futur pas proche (environ 2150 il me semble) vit sur une terre post-apo'. Plein d'embrouilles, j'ai pas tout suivi, l'univers est cool mais j'ai trouvé le premier épisode un peu relou. Dans cette charmante famille, il y a bien sur un couple de parents jeunes et beaux, et des enfants adorables qui ont beaucoup souffert et qui pourtant sont tellement humains... Bref une petite famille de fiction parfaite, on va pouvoir suivre leurs embrouilles et celles des petits copains/copines des enfants (avec une toute petite fille qui sera là en mode "faut sauver myrza elle est enfermee avec les dinosaures!").

Ah oui parce que j'ai tout dit mais pas le plus important. si on l'attendait tant cette série, c'est que c'est une big prod de spielberg. Et évidemment, comme c'est S. il y a des dinos. (je sais bien qu'il est capable de faire des trucs avec des extraterrestres aussi, mais bon c'était trop tentant de faire une série monde perdu). Pour faire court, la famille après toutes les embrouilles sur la planète terre décide de faire partie d'une mission qui part dans un autre espace temps, sur terre, mais pendant les dinos.

Cette série est donc selon les producteurs très très différentes de Jurassic Park mais bon, on reconnait quand même pas mal de détails (je vous l'ai dit jusqu'aux gnards attachants qu'il faut sauver par moments).

Ce que je n'aime pas : franchement, c'est facile. On a déjà beaucoup vu des films du genre, il n'y a pas d'ambiance de ouf ou alors une ambiance aventures, pas de grande question psychologique. En plus, une vilaine pente qui est plus ou moins évitée jusque là, le côté écolo, on a pourri la planète il faut nous rattraper. Dans Miyazaki pourquoi pas mais s'ils s'y collent ça va me gonfler... Donc pour moi, pas vraiment grand intérêt de le retenir dans les annales.

Ce que j'ai aimé : on ne s'ennuie pas. enfin pas trop. il se passe pas mal de choses, pas mal d'action, et à part le premier épisode où j'ai eu un peu de mal a entrer dans l'histoire, c'est sympa. Des dinos qui attaquent de tous les côtés, des petits, des gros, des histoires d'amour pour garder quand même le public des soaps, bref c'est très sympa. Et à mon avis, il y a du potentiel, même si je me demande s'il sera exploité par les scénaristes : apparemment des dessins mystérieux qui pourraient faire changer toute l'histoire, la question de "on est dans le passé peut on influencer le futur"... Bref s'ils se la jouent à la lost (mais sans s'y perdre non plus), ya moyen...  En tous cas pour l'instant on peut déjà passer de bon moments!

Les séries un peu similaires :
pour les dinosaures : Primeval
pour le côté aventure post apo' : The walking dead

vendredi 14 octobre 2011

Giverny

Comme souvent, je vais vous parler de quelque chose qui ferme bientôt. Mais cette fois ci vous avez quinze jours de marge, et si ce week end il fait beau, il faut vraiment se jeter dessus.

Il y a quelques jours, pendant la semaine de beau temps, j'ai pu aller à Giverny. Pour les parisiens, Giverny, c'ets pas loin de Paris, on y va en moins d'une heure de la gare saint lazare, et là bas... de l'air... des plantes... bref du bonheur. Pour une fois je ne vais pas vous raconter en cinquantes pages, je vous laisserai vous reposer devant quelques photos ensoleillées (mais si, ça va revenir!)

Mais juste quelques mot sur ce dont il s'agit : à Giverny, il y a le jardin de Monet, et sa maison, donc un super jardin en deux parties, une partie fleurs, une partie étangs à nénuphars, et le musée des impressionnismes. Vraiment l'expo est géniale. Allez y. Ca plaît à tout le monde, il y a plusieurs tableaux connus, et surtout seulement des peintres connus! J'ai beaucoup ralé pour l'expo sur le Vaudou, mais là, rien à reprocher. Alors si vous réussissez à vous pointer un jour où il fait assez beau, profitez! c'est du bonheur en barres (enfin pas le droit de pique niquer dans le jardin quand même mais des ptits restaux pas loin qui ont l'air très bien)













mercredi 12 octobre 2011

Les collègues

Il y a quelques jours, j'ai eu une discussion presque troublante avec un ami. Nous nous sommes rendu compte que nous avions les mêmes collègues. Sisi je vous assure. Pas la même boite, mais bien les mêmes gens.

Déjà il y a toujours la bande super branchée, jeune et sympathique, les winners de base, qui connaissent tous les bars à vin de la capitale. Et aussi chaque restau de la rue sainte anne, ils savent où trouver les meilleurs sushis et tous les meilleurs truc-aki. Il se déplacent en bande, mais rarement avec leurs collègues sosies du bureau. En général, ils connaissent d'ailleurs tous les mêmes endroits. Ils sont allés dans les mêmes restaux, mais sans jamais se croiser. Bien sur, pour cette espèce-ci on peut reconnaître le membre alpha, c'est celui qui peut trouver pour les autres dans chaque quartier un restau bobo ou bar à vin que les autres ne connaissent pas. Cette compétence très importante socialement se travaille, il faut toujours être à la pointe et connaître tel restau qui vient d'ouvrir et il paraît que tel grand acteur y va régulièrement. Pour utiliser l'argument grand acteur il est fondamental de prendre un petit air désabusé, genre je cite gala mais je m'en fous je suis bien au dessus de ça je n'y vais pas parce que c'est people mais bien parce que j'ai bon goût. Que voulez vous que j'y fasse si j'ai les mêmes goûts que tel acteur à la mode je n'y peux rien. Normalement je ne devrais pas avoir à le préciser mais d'ailleurs, on ne cite pas les restaux où se rendent les acteurs pourris. Je n'ai jamais entendu personne se vanter de connaître le restau ou Van damme se rend quand il est à Paris.

Cette bande d'individus à part vise aussi tout dans le bon ordre. Ils se marient entre 22 et 25 ans, peu après arrive le premier enfant (avant ou après l'achat de l'appartement), qui ne sera pas fils unique. Evidemment, chaque étape de la vie est récompensée par l'entreprise, et on débloque la participation, et on reçoit une rose, et ci et ça. On se sent un peu dans un livre de photos quitsh, ou bien dans Edouard aux mains d'argent. En fait pour moi le fait d'être à ce point dans le rang est suspect mais personne ne voit rien à y redire. Et d'un côté, A part en les traitant de mutants, on ne peut rien reprocher aux habitants du pays d'Edouard. La periode faste pour cette ethnie est bien l'arrivée du printemps. Là, sur une équipe d'une quinzaine de personnes vous pouvez bien compter sur deux mariages. Eux mêmes ont entre deux et huit mariages dans la saison, et s'échangent des conseils, puisque certains organisent le leur, d'autres celui de leur frère et d'autres encore celui de leur meilleur ami pour lequel ils sont témoin. Je vais vraiment passer pour une tarée sur ce blog, je tiens donc à dire que je n'ai rien contre les mariages. En plus, je ne suis absolument pas jalouse. Mais le côté bien rangé, on fait tous pareil, on fait des mariages grandioses et on peut se montrer les photos, très peu pour moi. Pourtant c'est bien le principal mode de discussion dans les équipes. En mai, si tu n'as pas de mariage ou aller, soit tu es stagiaire et trop jeune, soit tu es naze.

A part dans ces groupe existe le bobo roots. Lui c'est probablement ce que je deviendrai quand j'aurai un salaire et pourtant c'est à mon avis le plus dangereux. Il prend les règles précédentes à la légère. Il fait des vacances trop cool genre je pars en van volkswagen, il fait du surf, il fait des activités chères, mais roots, il part en Inde passer quinze jours dans un temple ou faire de la rando au Népal. Bref ses activités font rêver tout le monde, même ceux qui paraissent normaux. Ensuite il raconte d'un air enjoué et détaché ce qu'il a fait. Mais là ou il est bien différent, c'est que tout d'abord il a une chance sur deux d'être noble, et puis il n'est qu'un espion dans les équipes de vrais roots. De retour dans sa tribu, pour simplifier son intégration, il s'amuse à mépriser ceux qu'il a croisé. Il prend tout au second degré, mais il se permet de se moquer de tout.

Notre discussion sur nos collègues aurait pu durer encore plus longtemps : chaque caractéristique lancée par l'un de nous était reprise par l'autre. Oui nous vivons dans des monde identiques. Après il ne faut pas exagérer, parmi cette bande, il y a aussi la bande qui rit trop fort, celle qui fait des blagues de prout, celui qui juste s'en fout de toutes les conversations, ceux qui râlent ouvertement contre le boulot. Mais vraiment on se demande si nous resterons comme nous sommes ou si nous pencherons petit à petit vers les bars à vin ou bien les trecks hautains....

Du coup, j'y vais (et j'y ai pas d'actions): 

Harper's Island

Harper's island, c'est une découverte d'il y a un an à peu près. Alors ça change un peu, il ne s'agit pas d'une des dernières séries découvertes, mais pour être sincère, j'en avais marre de ne décrire que des séries sympathiques et un peu débiles pour midinettes préados. Donc voila une vraie bonne série qui envoie du boudin.

Harper's island a plusieurs caractéristiques qui peuvent paraître bénignes mais qui pour moi sont synonymes de très bonne série :
1- il n'y a qu'une seule saison. Souvent, une série qui n'a qu'une saison est considérée par les auditeurs comme série pourrie. Pourtant ici, et quelques fois, c'est le contraire. Perso, mon manga préféré est toujours elfen lied et le fait qu'il n'en existe que 13 épisodes (sauf erreur) n'y est pas pour rien : toutes les séries s'essoufflent, surtout celles où il se passe plein de trucs. Franchement, j'adore les séries du genre desperate housewives mais j'en ai vite ma claque de voir que tout le monde est déjà mort trois fois, que trois personnages ont tenté des suicides, 2 ont un enfant caché, 3 autres ont tué quelqu'un, etc. bref, les séries qui s'étirent et qui essaient de nous faire avaler n'importe quoi ça gonfle. Alors vive celles qui tiennent en quelques épisodes et racontent une vraie histoire

2- il y a du sang. Là aussi vous allez me dire, genre, la meuf elle est vraiment psychopathe, elle va dans les catas et elle regarde que les séries dégueu. Ben non. La meuf, certes, elle a adoré les catas, mais elle adore aussi gossip girl, c'est juste qu'une série ensanglantée veut souvent dire pas niaise, et régulièrement un peu plus intelligente. Parce que si on ne sait pas trop ce qu'on fait et que tout ce qu'on veut c'est avoir un public large, alors on évite la moindre goutte. Si on se permet de laisser dégouliner, on a intérêt d'avoir un minimum de trucs a raconter pour passer.

3- L'histoire pourrait être celle d'un film. Là je pense qu'on sera à peu près tous d'acc, c'est clair, c'est quand même agréable les vrais univers, les vraies histoires.

 Après tous ces éléments, bien sur, je n'ai pas dit grand chose sur la série. En même temps si c'est juste le résumé que vous voulez vous pouvez aller sur allociné ils font ça très bien. En gros, une bande de jeuns viennent fêter un mariage sur une île isolée et pouf on est projeté dans scream, ils tombent comme des mouches. Donc si vous aimez les bonnes histoires, les screams, si vous aimez voir un bonhomme se faire couper en deux par une hache qui tombe du plafond, cette série est parfaite pour vous (si vous aimez tout ce qui précède en film, parce que si vous aimez ça dans la réalité alors c'est plutôt l'hôpital psychiatrique qui vous guette).

Les séries qui me semblent du même genre :
une ambiance et un peu de glauque : Breaking Bad

jeudi 6 octobre 2011

Le chômage

Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai jamais parlé dans ce blog de cette fabuleuse partie de ma vie qu'est le chômage. Pourtant il a déjà occupé une bonne partie de ma vie puisque sans avoir jamais travaillé (ou du moins gagné un mois à temps plein qui ne soit un stage ou contrat de professionnalisation), j'ai tout de même réussi a passer un an et un mois au chômage. Un an parce que j'étais diplômée 2011, que je cherchais dans la communication (pour les poètes ou ceux qui n'y connaissent rien = le secteur cadre le plus bouché), que j'avais fait deux stages pas très valorisés suite à des décisions anarchiques et des conseils ignorants (suffit de faire une école de commerce avec des parents fonctionnaires pour comprendre pourquoi tant de fils de médecins deviennent médecins, fils d'entrepreneurs deviennent patrons. Quand votre famille n'y connaît rien, elle peut vous donner des conseils imbéciles et vous soutenir dans des décisions débiles). Donc bardée d'un diplôme glorieux sans aucune spécialisation, un stage dans une minuscule boite en événementiel et un stage dans un journal en communication, j'étais bien équipée pour commencer... le chômage.

Après un an de recherche, trois entretiens en tout, je me suis décidée à me réorienter, passer un nouveau diplôme et faire comme tout le monde, un stage dans un grosse boite, qui donne bien sur le CV. En 2009, nous avons bien entendu, mes amis nouveaux diplômés /nouveau chercheurs d'emploi (ben oui je dis chômage mais faut pas charier on gagnait pas un rond, et le RSA cest pour les plus de 25ans, donc nos parents ont eu le bonheur de nous héberger, nourrir, et participer au remboursement du pret pour l'école.

Je n'ai jamais entendu personne parler de ce qu'on ressent lorsqu'on est au chômage. Parce que bien sur, comme dans les fictions, on se sent complètement inutile pour la société. Mais pas seulement.

Le chômage, pour les jeunes diplomés, c'est n'avoir pas d'avenir. J'ai l'air d'augmenter la vérité mais c'est vrai. On ne sait pas encore ce qu'on va devenir. Alors on ne peut même pas l'imaginer, il n'y a plus rien devant nous. On va à l'ANPE, et on sait qu'on est un déchet. On croise des gens à l'ANPE qui en échange d'aucune aide financière exigent des rendez vous une fois par mois pour... apprendre a faire un CV... et autres grandes découvertes de choses qu'on nous a bien appris cent fois. En fait, par l'ANPE on peut obtenir quelques avantages : une carte rose qui donne des réductions, des remboursements de transport, et même selon les régions des caartes de transport... Seulement il faut connaître toutes ces possibilités car les conseillers ne sont pas la pour les donner... il faut les réclamer!

Lorsqu'on est au chômage on ne peut faire aucun projet sur plus d'une semaine : impossible de s'inscrire dans un cour de sport/ de langue/ de musique, dans une association : on va changer de ville sous peu. Impossible de prévoir ses prochaines vacances : si on est toujours au chomage on n'aura pas les sous, si on a trouvé, on aura pas le temps. Impossible de prévoir de passer du temps par ci par la : et si on avait un entretien?

Lorsqu'on est au chômage, on fait aussi plein de projets : on va se mettre a la couture, au chinois, lire des livres d'art, aller dans des expos, tenir son blog... mais en fait c'est quand on a rien à faire que c'est le plus dur de s'y mettre... et on passe la journée dans son lit a regarder des séries et se dire qu'il faudrait postuler.

Lorsqu'on est au chômage, on postule, mais c'est à chaque fois très dur. D'abord, il faut sélectionner les offres. Au début, on est sélectif: "je veux travailler dans les cosmétiques de luxe", "je veux travailler dans les festivals culturels", "je veux être acheteur dans l'industrie aérospatiale" " je veux travailler au marketing des produits high tech". Puis on postule. six mois plus tard, on veut juste un emploi. Celui qui visait les cosmétiques attérira dans les assurances pour personnes agées, celui qui veut faire des festivals devra recommencer des études, le futur acheteur achètera des tuyaux et la marketeuse high tech travaille dans une banque. Mais avant de savoir qu'un jour ils s'en sortiront (parceque ça je n'en doute pas), ils doivent ouvrir leurs possibilités. Et ils sélectionnent des offres. Tout le monde se croit spécialement bête mais apparemment tout le monde fait pareil: on sélectionne les offres, et elles sont tellement déprimante qu'on n'y répond pas. On les stock dans un coin de son firefox jusqu'à ce qu'on se motive... tellement de jours plus tard qu'on pourra supprimer la moitié des offres. D'ailleurs quand on croise des non-chomeurs ils s'ettonnent : pourquoi tu ne postules pas? tu n'as pas tout a fait le profil, mais ça ne te coute rien! il faut combattre cette idée. Postuler, ça coute. Beaucoup. Ca coute un peu en huile de coude, mais ça on est dacc, on a pas besoin de l'économiser au chomage. Mais ça coute surtout énormément en espoir. En rêve. Chaque offre répondue c'est un peu d'espoir si on ne reçoit pas de réponse. Chaque offre, c'est un peu de rêve: on se projette toujours dans cet avenir où on aura ce boulot. Mais rien. En répondant à cette offre en inde, on rêve de fabuleux voyages. En répondant à cette offre chez Lancôme on rêve du mascara a rapporter chez soi, on rêve du quartier où on aura notre appart, de la déco qu'il aura, on rêve de tout. Quand on répond à une offre dans la semaine et qu'on n'a pas eu de réponse, on se dit que ce n'était qu'une offre. Mais quand on répond à 25 offre dans la semaine, on se dit que si personne ne nous a répondu c'est vraiment que personne ne veut de nous. Alors non, postuler, ça ne coute pas rien.

Le plus déprimant quand on est au chomage, c'est qu'on est seul. C'est surement pour ça qu'on est capable de manquer de dignité au point de rester seul enfermé chez soi... Il y a des jours ou si on ne sort pas, on ne parlera à personne... Et quand on parle, on ne peut pas se plaindre parce que sinon quelques imbéciles vous renvoient la balle : "je ne comprends pas que tu ne trouve pas. ça parait pas possible." "mon fils a fait un CAP, là au moins il n'y a pas de chômage". Alors il faut prendre le tout avec humour : on est en vacances indéterminées, on s'éclate. Quand on est avec ses amis qui eux ont un salaire, on fait quelques blagues sur le fait que nous on en a pas : ils se souviennent comme ca qu'on ne peut pas aller dans un restau cher.

En 2009, à la radio, j'ai entendu quelqu'un appeler la génération 2009 "génération sacrifiée". Depuis, le slogan a été repris. Je suis diplômée 2009. et je suppose que quand un mec a la radio se permet d'utiliser ce genre de slogan, il ne pense pas vraiment a tous les 2009 qui l'entendent alors qu'ils sont effectivement au chomage. Eh bien ce mec, je le hais. Parce que si certains ont décidé de nous sacrifier, merci de ne pas nous le dire, merci de ne pas nous en parler, merci de nous soutenir. Maintenant, je suis diplômée 2011. Et même s'il y a la crise, même si tout le cac 40 a déja fermé les écoutilles (gelé les emplois), je les emmerde les journalistes. On en a marre qu'on nous dise a la radio qu'on est mis de coté qu'on est éliminé, quon est jeté. En ce premier mois de recherche, j'ai déjà une impression de déjà vu. mais le premier qui fait des reflexions findumondiste sur la génération 2011... je l'explose.

Ce message est peut etre un peu pesant, surement un peu long, mais c'est surement pour le moment le seul message utile de mon blog:
aux chomeurs, je voulais dire une chose, dites vous qu'on est tous pareils. ne vous prenez pas la tête. ça va passer.
aux journalistes, arretez de nous emmerder en nous répétant qu'on est dans la merde. On le sait. Arretez aussi de nous dire que la crise va mieux pour nous dire qu'elle est repartie deux jours plus tard. Si vous ne savez pas, si l'évolution est minime, n'en parlez pas. Ca nous va bien d'entendre parler des autres pays, des disputes entre partis...

aux recruteurs: svp envoyez une réponse. ça vous prendra dix minutes. Et nous on sait enfin a quoi s'attendre. Et si vous faites partie des enflures de recruteurs qui publient des offres alors qu'il n'y en a pas, réalisez deux minutes, regardez vous dans un miroir. Parce que sincèrement vous me dégoutez si vous êtes capables de placer vos enquêtes avant les dizaines de gens qui répondent... pour rien.
aux amis / parents / collegues : essayez d'être légers. On va s'en sortir, et on fait déjà de notre mieux. Alors arrêtez de faire genre qu'on n'a pas pensé a la solution idéale à laquelle vous vous avez pensé, arrêtez de nous demander ou ça en est. Si on trouve, on enverra un faire part.

mercredi 5 octobre 2011

Vaudou


A part les nuits blanches, j'ai eu l'occasion d'aller à maintes expos entre autre une expo sur le vaudou a la fondation cartier pour son dernier jour : j'adore tout ce qui est arts premiers. Je trouve ça sympa, assez facile a comprendre, intéressant, ça fait voyager, bref pour moi c'est du tout en un. Donc de toute façon, un peu comme je sais qu'en général même si une série est débile, si elle parle d'amour aux adolescents, je vais adorer, là aussi j'y allais déjà conquise. Conclusion, j'ai aimé mais c'est exaspérant. Quest ce qui fait croire aux organisateurs d'expo qu'on va se passer d'explication? Reveillez vous! nous autres imbéciles du petit peuple on a besoin d'un minimum de descriptif pour aimer une statuette. Certes le fait qu'elle soit tordue avec un ptit pieu dans le bidou est un plus, mais soyons serieux, ça ne fait pas tout. Et nous donner un descriptif sur les matériaux utilisés, ok, c'est traditionnel, mais ca nous avance a quoi? En plus en général c'est pas comme s'ils transformaient tant que ça les petits coquillages et autres bouteillles en verre, tout reste apparent, alors tant qu'a donner un descriptif, un peu plus d'indications sur l'utilisation?

Au début de l'expo un petit texte du designer disait en substance : c'est tellement beau que nous n'avons pas besoin de texte, l'oeuvre est là et se suffit à elle même. Alors ok. Ptet que pour plein de gens c'est le cas. Mais vraiment je doute qu'un designer d'exposition soit à même de juger si le grand nombre de visiteur qui se sent crétin devant des sculptures a besoin d'un texte explicatif ou non. Lui c'est son problème, c'est son boulot il passe son temps dans les expos a contempler, dans les bouquins à s'instruire. Mais c'est trop bête, moi je passe mon temps dans la rue a discuter, et devant des séries à grignoter. Donc j'ai besoin d'explications devant une statuette. Et en plus je me sens insultée quand je n'en ai pas. Et pour les médisants, j'ai lu le livret. Je n'ai rien compris à l'interview qui prend le plus grand nombre de pages, mais j'ai lu le reste (et puis j'en ai aussi marre de ces artistes qui se touchent tellement vivent tellement dans un microcosme quand ils parlent qu'on ne comprend rien.). Franchement je ne comprends pas les organisateurs d'expo qui préfèrent faire plein de références obscures dans leur livret et rien sur les murs, et s'étonnent qu'une infime partie de la population aille voir leurs oeuvres. C'est si compliqué d'essayer de s'adapter aux imbéciles - comme moi - qui ne veulent pas mourir bêtes mais qui ne sont pas nés avec un bouquin d'art greffé dans la main?


Bref gros énervement. Qui a plein de raisons: frustration de ne pas arriver a m'instruire dans des expos faites pour les gens qui ont apparemment la culture, et l'esthétique innées, impression d'être exclue d'un monde et d'être prise pour une imbécile dans ces expos faites pour une catégorie de la population à part, désespération que les organisateurs ne se rendent pas compte que ce genre de politique ne risque pas de repeupler leurs musées (ok vu le monde qu'il y avait ils cherchent peut etre justement a sélectionner, à exclure).

J'ai aimé les ptites sculptures. Mais... ok vous avez compris. Quand a la vidéo... Je ne vais pas en rajouter trois couches, mais perso, voir des gens qui racontent a la caméra qu'ils allaient mal et qu'ils se sont tournés donc vers le vaudou, encore une fois sans aucune explication, ça m'énerve. Peut être qu'il aurait donc fallu rester plus de dix minutes devant la vidéo pour que tout le monde nous explique comment ils ont été aidés par cette religion, mais ça paraissait mal barré, et puis on était trois, et toutes les trois un peu exaspérées. Donc bravo à ces superbes organisateurs qui malgré une collection qui aurait pu être fascinante, suite a une présentation bancale nous font nous dire que tant qu'a raquer presque dix euros, on ferait mieux d'aller au ciné ou de boire un cocktail.

mardi 4 octobre 2011

Nuit blanche

Hello les cocos!

La semaine dernière comme je vous l'ai dit, c'était la rentrée des séries, et surtout le début du chômage : plein de temps a tuer plein de nouvelles activités! pour commencer les quelques jours qui devraient retracer mes supèèèèèèr activités des dernières semaines, l'événement de l'année, l'événement du week end: LA NUIT BLANCHE. Ouep je suis pas une super amatrice d'art contemporain (j'y connais rien pas grand chose), mais je suis surtout fan de l'option  - ballade dans paris de nuit avec plein de gens dans la rue pour voir des trucs rigolos toute la nuit et plein de trucs avec des lumières de partout c'est jouli.

Ceci dit les oeuvres étaient encore mieux que prévu : je suis de plus en plus habituée à aller dans des expos d'art contemporain ou on trouve ça nul mais en plus on n'a pas une seule explication. La, on a eu la chance de tomber sur une "guide" devant l'une des oeuvres, mais surtout la plupart avaient un vrai intérêt pour la foule de crétins déculturés que nous formions : pas mal d'oeuvres ludiques, intéressantes, participatives, fascinantes. Et ça franchement c'est rare : on nous habitue plus à des trucs fermés, abstraits, auxquels on ne voit pas d'intérêt... (mais bien sur c'était quand meme un peu présent...)

Pour commencer, nous sommes allés dans la cour du lycée Chaptal : on est d'acc, un des grands intérêts de la nuit blanche c'est bien de découvrir des lieux inconnus alors on ne recule pas devant l'occaz de visiter un beau lycée. Et puis aussi on commence par les rues les plus loin du centre parce qu'on ne rêve pas et qu'on se rappelle des files d'une heure et demie de l'année précédente...

Donc première oeuvre (ou plutot premier truc, parce que quand même ya des moments ou on se demande ce que c'est), au milieu du lycée le mot récession est projeté en grand. Il est lumineux, puis explose, on entant les applaudissements du feu d'artifice dans la vidéo. Bien sur on imagine un message super intellectuel sur les citoyens qui foncent droit dans le mur et qui applaudissent a leur propre fin, la fin du monde, etc, bref j'avais prévenu yavait quand meme des trucs nuls et on a pas fait long feu. Mais merci de nous avoir fait visiter le lycée chaptal et ses toilettes en plein air ce fut un plaisir.




Un peu plus loin on continue la visite: vers Rome, de grandes vidéos sont projetées sur des batiments. Là non plus je ne suis pas hypnotisée mais on va pas faire pipi dans le potage cracher dans la soupe : je l'ai dit, me balader dans les rues et voir des ptits trucs lumineux un peu partout, j'adore. Se promener et tomber devant quelque chose d'inattendu, de poétique, de drôle, c'est un bonheur. Alors là non plus on ne passe pas un quart d'heure mais ça a un côté super.





 

Un peu plus loin, vers les Batignolles, nous attendait une des oeuvres qui nous a le plus plu : imaginez. Vous entrez dans une église, assez grande, les gens parlent mais on reste un peu dans le recueillement. Au centre de la pièce un vrombissement. Six ventilateurs se font face, trois par trois. Au centre, un cercle de bande magnétique. Il vole. Il tient en l'air comme un grand O, ou bien une auréole face à Marie s'élevant (et non chuis meme pas croyante tout sperd). On nous explique que la bande magnétique symbolise la communication, qui est sans cesse en mouvement, la communauté, et ce cercle bouge, tourne. hypnotisant. Bien sur, on cherche le truc, et on cherche longtemps. Jvous dirai pas si on a trouvé ou pas, mais tout donne envie de rester la, de comprendre, de retenir de regarder. Formidable. Notre chemin continuait dans la nuit, et nous sommes entrés au parc des Batignolles. Là des supers héros hybrides se promenaient partout. On se demande où est l'art. On se demande ou sont les binouses aussi, ils ont l'air en forme les supers héros. On se demande même quelle est leur rémunération. Mais on se sent plus a une fiesta d'étudiants déchirés que dans une oeuvre, une réflexion ou quoi que ce soit du genre...

Le quartier de Pigalle nous amène devant un piano qui joue tout seul, à coups d'hésitations, la sonate au clair de lune. Mouais, ça rappelle vaguement le musée de la magie. Un théatre abrite une vidéo ou des oiseaux explosent quand la mèche arrive au premier oiseau. Les vidéos de trucs qui explosent ça doit être a la mode, on se souvient d'un certain recession. Mais ya pas a dire, c'est plus marrant de faire exploser du coca menthose. Enfin soit. Le théatre est joli et il a un double escalier. 



Au pied de montmartre, on contemple le funiculaire qui est sensé représenter un coeur qui bat et s'essouffle en montant, puis ralentit à la descente. On apprécie le clin d'oeil qui achève de nous décourager de monter les marches, mais la lumières donnait mieux dans la photo. Enfin c'est toujours mieux que rien. Sur la colline, on aperçoit des bougies, on a envie d'aller voir. On prend le funiculaire qui manque de déclencher des crises d'épilepsie a recevoir un voyant cardiaque dans la tronche quand on est dedans. Enfin si on est pas contents on avait qu'a monter a pieds.

En haut des marches (oui pasque non seulement les architectes n'ont pas étés foutus de construire le funiculaire au début de la pente : il commence quasi au milieu de la colline, en plus ils n'ont pas réussi a le faire vraiment aller jusqu'en haut : il faut encore monter a l'arrivée), ça sent fort la pisse, et la bière. Apparamment, une tribu de buveurs de bière a fait des sacrifices de packs sur les marches, et a marqué son territoire un peu partout. Les escaliers ont été confondus avec des wcs, on fait donc bien attention en redescendant à ne pas toucher les rembardes et à ne pas se vautrer non plus.

 Malgré cette folle aventure, nous arrivons au niveau des bougies sains et saufs, et nous rendons compte que décidément c'est tout a fait charmant (oui oui. sans plus)


 


 Une église en chemin nous montre ses décorations de sel, charmantes elles aussi,

Et nous nous arrêtons longuement vers Saint Georges où une asiatique découpe du papier. C'est hypnotisant. L'atmosphère est assez paradisiaque et maniaque en meme temps. Le bruit est reposant. On se pose un quart d'heure. On adore.

Puis c'est le retour vers le centre : il est 4h du matin, ça devrait désemplir.

Il y a toujours du monde dans les rues, mais moins. On profite du lieu. La nuit blanche de paris, c'est aussi une occasion de passer sa nuit dans paris à se promener et profiter, et pour ça c'est quand meme super.

A l'hotel de ville nous attend une vidéo intéressante, on se demande comment l'auteur réussit a nous faire comprendre, des messages sur l'immigration, sur les différences, sans texte, et avec des images déconnectées. Mais c'est pas mal, et puis les plafonds de l'hotel de ville ont l'air superbes, et la cour est vraiment sympa alors on adore. Et on se pose pour respirer un peu


Vers le marais, dans la cour des affaires culturelles de la mairie nous attend l'oeuvre que nous voulions le plus voir. Et elle ne nous décoit pas une seconde. Dehors, dans le monde réel, il fait beau. Il fait chaud. En passant sous le porche, on nous distribue des parapluies. Dans la cour, il pleut. A trombes. Des projecteurs violets donnent une lumière de rêve et de tournage. Trois accords joués en boucle laisse l'émotion nous submerger. On est dans un film. Dans un rêve. Sous la pluie. Il est déjà cinq heures du matin, et la courette ne désemplit pas. On regarde. On s'émeut. Chacun est acteur, chacun regarde les autres, en les croyant acteurs. On profite, on se mouille. On se met sur le côté, on regarde. Un couple s'étreint sous un parapluie. Un autre est torturé par ses amis: "le bisou! le bisou!". Un homme crie. Rit. Un autre retire son parapluie, et tend les bras vers le ciel. Un vieille dame se précipite, deux sacs lafayette au bras. On se regarde. On n'a pas envie de parler. La larme arrive au coin de l'oeil. On doit repartir, il faut penser à se coucher. Et puis c'est pas tout ça mais sous cette pluie on pourrait s'enrhumer! Dehors, on repose les parapluies. Nos jeans trempés nous rappellent cette expérience hors du commun. 


Avant de se coucher un dernier spot : une sculpture en moellons. La principale animation du lieu vient de gens bourrés qui rigolent: "c'est pas des moellons, c'est du carton! on se fout de nous!" On rit. La nuit est bientôt finie. 


lundi 3 octobre 2011

Trois séries pour le prix d'une



 hello todo el mundo!

bon, je sais que j'ai manqué a mon devoir la semaine dernière, bien peu d'articles, mais c'était pour la bonne cause : j'ai fait tellement de trucs que j'en ai plein a raconter!

Mais tout d'abord puisque j'ai manqué a mon devoir la semaine dernière, cette semaine je présenterai trois séries au lieu d'une. Plusieurs raisons:
- il faut que j'expie ma faute et mon absence
- c'est la rentrée des séries, et c'est le chomage = éclate
- au fond, ces trois séries sont identiques...


Bon  je suis ptet un peu négative quand je dis identiques. Mais si je vous raconte les histoires comme suit:
Deux soeurs jumelles ne s'aiment pas. L'une est toxico l'autre est riche. L'une a les cheveux attachés, l'autre détachés. A la fin de sa rehab, la toxico elle retrouve sa soeur. Qui se tue (fin disparaît quoi. on sent bien le coup foireux). la pauvre décide donc de jouer le role de la riche.


Deux soeurs jumelles ne se connaissent pas. L'une vit dans des familles d'accueil l'autre dans une famille riche (elles sont adoptées). L'une a les cheveux attachés, l'autre détachés. Elles découvrent leur existence mutuelle et la riche décide de partir a la recherche de sa mère. En attendant elle demande a l'autre (la pauvre) de jouer son rôle.  Vous voyez un peu le parallèle?
La troisième série est exceptionnellement différente des autres : Une brune vit dans une famille de roux, et se rend compte qu'elle a été échangée avec un autre bébé a la naissance. On retrouve l'autre fille, une rousse dans une famille d'hispanos. La bande des roux sont riches, les hispanos sont pauvres (non non on reste tres tres loin des clichés). Les hispanos s'installent dans la maison des riches pour pouvoir apprendre a connaître les deux filles, leur fille biologique, et leur fille "adoptive". Oui je sais ce que vous allez dire, dans celle ci on rivalise d'invention, elle paraît d'une originalité infinie, pourquoi je dis que cest la meme que les autres? Franchement, honnetement, serieusement, ne nous voilons pas la face, les trois séries sont un amalgame de clichés assez couillons et le coté retrouvailles des deux soeurs une pauvre une riche, la difficulté de la pauvre a s'insérer dans ce monde de riche (a les écouter tous les riches sont faux culs et il fait bien meilleur d'etre pauvre. Donc si de riches lecteurs sont daccord n'hésitez pas a me léguer votre fortune). Et a part ça vous avez vu les affiches? là aussi pas de parallèle? Décidément les studios merloques s'éclatent en termes d'originalité il me semble...

Après cette explication, vous vous dites que j'ai détesté, que je suis surement snob et que je veuxcritiquer ces séries de merde désuètes? Si c'est vraiment ce que vous vous dites, alors vous n'avez rien compris a ma psychologie... j'adore bien sur! bon, le verbe adorer est peut etre, surement, franchement trop fort. C'est quand même vraiment crétin. La première paraît plutôt dans le genre énigme, un peu lourdingue, mais voila, elle est avec SMGellar, et puis c'est plutôt sympa. La seconde est presque aussi bien que du beverly hills dans le genre série crétine avec des amourettes de lycéens, la dernière est charmante bien que très niaise. Bref ca se mange comme des ptits pains c'est bien sympa et j'apprécie (même si sérieusement chaque épisode contient toute la niaiserie promise par les scénarios basiques...)!

Les séries qui me semblent un peu similaires :  Pretty little liars, Nine lives of Chloe King