mardi 31 mai 2011

Question existencielle

Grande question en ce moment : le problème de l'orientation. Je vous explique: je ne sais pas ce que je veux précisément faire de ma vie. Je veux dire, ce n'est pas vraiment que je n'ai pas d'intérêt pour des matières, c'est plutôt que j'en ai trop... Après le bac, j'adorais les maths: je suis allée en prépa maths sup maths spé. Je voulais devenir chercheuse. Puis je ne pouvais pas m'imaginer seule dans un bureau, devant des formules. Alors je me suis redirigée vers les écoles de commerce. Paraît qu'on peut faire tout ce qu'on veut après. Sauf que problème: on peut faire tout ce qu'on veut. J'ai fait une année de césure, j'hésitais entre la logistique et la communication. Je sais c'est différent. Premier stage en logistique événementielle, second en com'. Puis j'ai repris les cours. Sauf que je ne voulais pas choisir, et j'avais envie de repartir a l'étranger. J'ai donc fait une troisième année encore avec zéro spécialisation, en Corée. C'était géant.
       Seulement en rentrant, même problème. Bon, j'avais adoré la communication, et la com événementielle, et appris que la cette dernière est plus considérée comme de la com que comme de la log. J'ai postulé surtout en com', un peu en humanitaire, parce que ça m'aurait beaucoup plu aussi même si je n'avais pas vraiment d'expérience. Rien. Alors je me suis relancée dans une spécialisation. Pour ne pas me retrouver à nouveau à chercher sans trouver, direction logistique. Là, j'ai découvert la log dans un grand groupe, effectivement, rien à voir avec la log événementielle, même si dans tous les cas le plus important c'est le bon sens et la logique... Et maintenant, le mémoire fini, mon stage termine en septembre. Alors grande réflexion: je suis spécialisée en logistique, est ce que ça me plait vraiment? Je rêve depuis toujours de faire de l'humanitaire, est ce que je me sens prête à me retrouver dans un camps de réfugiés, et à risquer les menaces de mort comme on m'en a parlé? D'ailleurs, est ce que des assos m'accepteront en humanitaire alors que je n'ai pas d'expérience dans ce secteur?
            Et puis grande question pour la com' aussi… J'avais quand même vraiment aimé… J'aurais aussi aimé faire du marketing… Qu'est ce qui se passe si je dis dans le groupe ou je suis que j'aimerais bosser en com ou en market? Que j'aime bien la log industrielle mais que je pense qu'il est possible que la com ou le market me plaisent encore plus? Et puis, est ce que j'essaie, comme je l'avais fait avant ma spécialisation, de postuler plus dans des boulots de rêve, en plus de l'humanitaire, genre organisation du festival de cannes? Et puis, pour l'humanitaire, comment leur dire, que probablement 25% de ma décision de me spécialiser en log vient du fait que la log est super demandée en humanitaire, mais que je ne voulais pas non plus me spécialiser en humanitaire pour éviter d'y être coincée au cas ou dans quelques années je décide de changer? Bref, plein de prises de tête... Maintenant, reste plus qu'a envoyer les lettres...

lundi 30 mai 2011

La magie des vieux films


Je voulais faire un sujet sur Bloody mamma, un film nul que j’ai vu récemment, qui raconte l’histoire de la maman de quatre voyous dégénérés qui ressemblent aux daltons. Mais en fait je n’ai pas aimé et je me dis que personne qui lit ce blog n’ira donc je n’en parlerai pas plus. Non a la place, je voulais parler des vieux films.

Parce que les vieux films, j’adore. Oui ce n’est pas le même rythme, oui on a plus de chances de s’endormir devant, et oui les effets spéciaux font rigoler. Mais souvent il y a une poésie, une image, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Il y a aussi des points sur l’histoire. Il y a des surprises. Plus finalement que dans les films récents, ou quand on va voir quelque chose on sait souvent à quoi s’attendre.

J’ai été élevée dans les films en noir et blanc, on regardait avec mes parents des films en feuilleton : 20mn chaque soir. Et oui les films en noir et blanc c’est plein de suspens, et couper au bout de 20mn était une souffrance. Je me souviens de la nuit du chasseur, qui était le film préféré de ma mère, je pense que je ferai un sujet dessus plus tard, parce que c’est devenu l’un de mes films préférés si on s’obstine à faire un classement. Après de nombreux visionnages de Scaramouche, je me souviens toujours en le regardant de la minute ou on avait coupé, au comble du suspens, je revois la cloche sur fond bleu.
 
Et puis il y a tous les styles de films :
Les westerns. On ne regardait pas les westerns spaghettis italiens, plus récents. Mes parents nous montraient de très vieux westerns, avec John Wayne, des westerns sur la liberté, sur l’immensité. J’adorais.
Les films a suspens. Petite, j’adorais Hitchcock. Les 39 marches étaient probablement dans mon top 5. J’aimais le côté romantique, mystère, enquête. Si mes amis dans un premier temps ne comprenaient pas, je me souviens d’une fin d’après midi passée devant une femme disparait. Les premières minutes passées (et la maquette du début aussi, qui avait déclenché les fous rires de mes amis), tout le monde a été aspiré dans le film.
Les films d’aventure. Entre les films de pirates, de cape et d’épée, je ne savais plus ou donner de la tête. Je rêvais que moi aussi je faisais des combats a l’épée, ou bien j’étais la super pirate girl qui savait monter a cheval. J’étais trop forte quoi.
Les films contemplatifs. On ne peut pas dire que c’est un style a part entière pourtant pour moi c’en était un : mon père adorait les films beaux, lents, les histoires d’amour, les belles images, moi, pas toujours. Disons que pour moi ce sont les seuls vieux films a prendre avec grande précaution. On peut tomber sur quelque chose qu’on adore et qui change notre point de vue sur le cinéma. Je me souviens toujours d’Ivan le terrible, ou mieux, le fantôme de l’opéra, en version muette, avec accompagnement musical. J’en étais sortie bouleversée, j’avais adoré. Et puis on peut aussi juste s’ennuyer. Je me souviens toujours de la première fois que je me suis endormie au cinéma. C’était devant Oharu femme galante. Je suis sure que ce film est intéressant, mais je n’en ai pas vu grand-chose…

Bref plein de choses a découvrir ! et puis il y a toujours le coté historique, quelques fois on tombe sur un film daté par sa vision de la femme, ses problématiques politiques, etc. quelques fois c’est passionnant. Je me souviens d’une découverte, un film dans lequel on retrouve un chien qui semble avoir été dressé pour attaquer les noirs. On doit le redresser, mais est ce qu’il va devenir fou, est ce qu’il va blesser quelqu’un, est ce qu’il va falloir le piquer ? sous prétexte qu’il avait des maîtres psychopathes ? pourquoi ses maîtres l’ont-ils élevé ainsi ? Bref plein de questions à se poser. J’avais adoré.

dimanche 15 mai 2011

Un dimanche au marché de barbès


J’adore le marché de barbès, ou de la chapelle. On y trouve de tout, il y a de l’animation, et surtout on en ressort avec des courses vraiment vraiment pas chères, et ça ça vaut le coup.
Samedi matin, j’ai attendue mon amie L. avant le marché, je pouvais observer les passants. Et l’animation. Mon voisin cherchait à me vendre des maillots de bain pour pas cher, mais il a vite renoncé. Au bout d’un moment, un homme arrive, la soixantaine, une veste de cuir a la main. A coté de moi, il tend la veste en cuir, négligemment. Les passants comprennent plus vite que moi, et lui demandent le prix. Apres quelques passants curieux, il change d’endroit.
Une dame vient le remplacer, elle ne vend rien, elle range son caddie. Mais les passants cette fois ci font erreur, ils croient tous qu’elle veut vendre ses commissions. Ils regardent dans son sac, et lui demandent : combien pour le miel ? elle est exaspérée. Mais ça ne change rien, quand elle se débarrasse de certains, d’autres viennent prendre leur place.
Un peu plus tard, un homme vient a coté, il vend du chocolat. Le vendeur de maillots en vient aux mains avec lui : on ne choisit pas sa place, ici personne n’a le droit de vendre, cest son territoire.
A la fin de mes vingt minutes d’attente (merci L :P), un dernier groupe étrange arrive. Environ 5 garcons et hommes, habillés assez pauvrement, tendent leur butin, de 3 à 15 euros, au 6eme. Puis les 5 hommes partent. Le sixieme reste. M. Maillot lui dit de partir, assez violemment. La mafia roumaine ? Une coopérative de mendiants ? Je ne m’avance pas. Ca reste bizarre. L émerge de la foule. On peut aller acheter nos provisions.

samedi 14 mai 2011

Retour chez soi. Ou pas.

Retour dans Ma Maison. Je ne suis pas rentrée depuis bien longtemps puisque cette année était chargée en travail, et que mon père est parti vivre à l'étranger. Il est en vacances en France, on lui rend donc visite avec mon frère. Et ben ça fait bisarre... J'avais oublié cette impression, se sentir chez soi, mais pas vraiment... on retrouve notre chambre, mais la patafix a fondu et plusieurs sont à terre. Mon père a mis une photo de moi sur mon bureau. Il croyait surement me faire plaisir. Pas vraiment envie de voir ma tête. Je la retourne. Dans mon lit, pas de draps. Dans le placard, pas mes draps. Mon père me donne un oreiller, au pif. Pas le mien. Une taie déchirée. Et puis quoi encore. Ca m'irrite. Je lui dit "on a ptet l'argent de mettre des draps non déchirés non?" il me dit "qui on?". Il me sent énervée. Il admet qu'on peut changer la taie. Tous les draps sont dépareillés. Et je me sens un peu déprimée. Ca doit être la fatigue.

Je l'ai toujours su et m'en rends compte un peu plus chaque fois, c'est dur de grandir! dur de retrouver sa maison, ses parents, qui changent. On aimerait toujours se faire coocooner. Ou au moins qu'on nous attende avec des draps propres. Et du pain pour aller avec les tomates. Enfin. Je suis dans ma maison, et je suis quand même bien contente de retrouver mon lit, et ma fenêtre.

mardi 10 mai 2011

Rencontres




Il y a longtemps, je m’étais dit qu’il faudrait que je fasse un blog uniquement avec les rencontres qu’on fait dans la rue. Les gens avec qui il fait bon de discuter un peu. Même si c’est certain qu’on ne les retrouvera jamais. Les détails qu’on aperçoit, qu’on entend. Parce qu’il fait bon regarder autour de soi.
Le couple qui vient de loin
Vendredi soir, vers minuit, je croise un couple avec valise sur les grands boulevards. Ils ont lair perdus, et regardent une carte. En anglais je leur propose mon aide (après un bonjour en francais qui n’avait créé que la désespération dans leurs regards). Ils me demandent une adresse, rue de constantinople je crois. Sur la carte je vois ou il faut aller, et je les accompagne un moment. Ils me demandent si le quartier n’est pas risqué. Je suis surprise : ils croisent une fille seule en débardeur et lui demandent si pour un couple c’est risqué ? je leur réponds non non, rien ne craint dans paris, il ne faut pas avoir peur.
Soulagés, ils entament la conversation. Ils arrivent de munich. En fait ils viennent de plus loin, du Brésil. Je comprends mieux. Je me souviens d’une conversation avec un mexicain qui en arrivant à Montréal avait demandé à son hôtel s’il pouvait sortir dans la nuit. Le gardien de l’hôtel lui avait ri au nez. Pourtant a mexico, on ne marche pas dans les rues la nuit.
Un jeune homme essaie de draguer une japonaise
Une asiatique semble touriste. Le jeune homme devant lui demande : where are you from ? Germany. Ah.
Des indiens derrière leur comptoir
Samedi après midi, restau indien à la chapelle. Dans le quartier, mon amie L. veut regarder les marchands de DVDs : elle adore les films de Bollywood. Dans le magasin, deux vendeurs indiens sont derriere les rayons en U. Un vieux monsieur est au centre et leur parle en …hindi ? tamoul ? je ne sais pas. Il ri. Il montre du doigt la vidéo. Sur la télé, un vieux film. Il ressemble a un film des années 60 genre série Z par la façon de filmer et par la qualité de l’image. Le vieil homme a l’air heureux. Est-ce qu’il revit sa jeunesse ? en tous cas ce film lui rappelle des souvenirs. Les vendeurs me regardent. Il me font signe qu’il ne sont pour rien dans le choix du film. L. est toujours plongée dans les rayons. 
pour la photo, so sorry, je ne suis pas encore une bloggeuse a part entière et n'arrive pas a bombarder ce qui m'entoure. J'essaierai, mais sans vraiment y croire. Donc pour remplacer un vieux qui regarde la télé, voici une jeune qui regarde une fenêtre. On y est presque non?

lundi 9 mai 2011

Chuck


On dit que les séries qu’on regarde nous ressemblent. J’ai lu il y a longtemps dans un article que par exemple les amateurs de glee étaient des gens optimistes et un peu naïfs. Et bien si je ne peux pas faire de conclusion hâtive pour les amateurs de glee, je suis assez d'accord pour le reste.
En 2009, jeune diplômée, j’ai découvert le chômage. Alors que l’une de mes amies, qui venait d’être embauchée en audit, se passionnait pour damages (dans laquelle une jeune diplômée commence a travailler dans un cabinet d’avocats acharnés et borderline, a voir), j’ai adoré regarder Chuck.
Chuck est un geek qui est allé à Stanford, mais qui s’est fait virer dans sa derniere année, accusé d’avoir triché par son meilleur ami et colloc (et s’est aussi fait piquer sa petite amie par ce vil personnage). Aujourd’hui, Chuck, célibataire, ne traine qu’avec des geeks un peu bizarres et ratés, et travaille au « buy more », un hypermarché.
Notre héros est donc  un pur raté, en lequel se reconnaitront les ratés, les geeks, et ceux qui ont un peu d’humour. Sauf qu’un jour…
il se passe beaucoup de choses dans le premier épisode, mais je vous laisserai regarder. L’idée de la série est que Chuck devient un espion. Il rencontre une fille canon, et toute sa vie change. La plupart des poursuites d’espionnage se passent autour du supermarché, et le 25eme degré est présent tout du long. On ne s’ennuie pas, on rigole bien, et on adore les personnages, surtout tous les geeks bizarroïdes du Buy More. Et puis on reconnaît plein de citations de notre culture adolescente, alors on adore.
Non je ne parle pas toujours de moi en disant « On », donc on dira qu’on comprenait mes amis et moi (enfin tous ceux qui regardent Chuck, et a préciser, ils ne sont pas tous chômeurs !).
Bref, vraiment à voir !

dimanche 8 mai 2011

Un ordinateur en moins

Juste un petit mot pour dire que non, je n'abandonne pas encore ce blog! mais mon ordi est tombé en panne la semaine dernière, et cette semaine est tres chargée, alors ce sera difficile de trouver des moments libres pour le faire vivre! enfin je ne l'oublie pas et serai bientôt prête à raconter les rencontres de tous les jours, l'expo cranach, bloody mama, la vie sans série pendant une semaine, le marché de barbes (oui bon le marché de la chapelle mais en meme temps il démarre a barbes...) le bonheur de ma super creme hydratante qui peuple ma vie et surtout me sauve des coups de soleils parisiens (oui oui j'ai passé mon samedi aprem au soleil et je suis rentrée écrevisse) mon nouvel ordi qu'il est trop chou tout petit et tout malin. Bref que d'aventures!

mercredi 4 mai 2011

La photo du mercredi


Cette photo est la deuxième que je choisis de vous présenter, parce qu’on y est bien, au calme, et qu’en ce moment, j’ai très envie de ça. C’est la suisse. Et d’un côté ça se voit. J’aime les bancs rouges qui coupent avec le vert et le bleu, j’aime la pelouse bien coupée, et je me souviens du soleil qui tapait.

Ce jour là, on était en au bord d’un lac avec mon amie suisse que j’avais rencontrée en Asie. Et on profitait du soleil. De la vie. Je voulais me vernir les ongles, mais il faisait trop chaud, et le vernis est devenu blanc. J’avais des ongles un peu ridicules pendant quelques jours.

On se reposait, et on regardait les gens passer. Se baigner. C’était vraiment super. J’avais envie de me mettre à l’eau mais un peu la flemme aussi. Ben oui, le fond des lacs est terreux, je ne suis pas fan… enfin j’ai profité, et j’ai un super souvenir de cette aprem. Au calme, avec une amie, à parler de choses intéressantes, et futiles. Ca fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vue, et ça me manque.

mardi 3 mai 2011

La suite du week end à...chongju? cheongju? je ne me rappelle plus...

Je vous ai raconté il y a quelques jours le début d’un week end en corée, un week end  qui m’avait laissé des souvenirs merveilleux.

Après une croisière très drôle sur ce lac, dans une région de montagne, nous sommes allées dans une petite ville apparemment plutôt connue pour les sports d’hiver. Nous, on ne la connaissait pas du tout, mais elle nous paraissait un peu perdue, dans les montagnes, et avec un certain nombre de bains chauds. Donc yapadraison, que du bonheur. Le soir, on a mangé un grand ragoût à la coréenne, un peu piquant, avec plein de choses inconnues dedans, mais toujours super bon.
 

Le lendemain matin, nous devions visiter un temple pas loin, dans la montagne. Direction l’office de tourisme pour demander des renseignements. Nous sommes peut etre restées dans cette office de tourisme une heure. La dame était adorable. Et ne parlait pas un mot d’anglais. C’était vraiment très drôle : on parlait avec un mix d’anglais et de coréen, on voulait juste demander le bus à prendre… Mais on ne se comprenait qu’a moitié. Je me souviens qu’elle nous a dit que quand même, pour des gens en corée, on parlait mal le coréen. Mouais. C’est sur… Finalement après un café offert par cette dame, nous avons trouvé le bon bus. Nous somme arrivées en milieu de matinée dans la campagne profonde, et après une petite promenade dans la montagne, nous sommes allées visiter le temple. Comme d’habitude, des sons de prières bouddhiste au micro, des gens qui s’agenouillent, une ambiance féérique. C’est toujours émouvant de voir le culte de quelqu’un d’autre, on ne sait pas pourquoi… Je suis athée et les églises m’ennuient, mais une procession me passionne, une mosquée m’émeut, des prières chamaniques d’amérique centrale m’etonnent. Le bouddhisme me rend pensive, me fait réfléchir. Ca ne me fait pas croire en dieu, loin de là, je n’y pense même pas, mais ça me ferait plutôt chercher d’autres sens à l’existence, et aussi me donne envie de vivre plein d’expériences.

Bref, après un tour dans ce temple, nous avons voulu prendre le bus pour le retour, mais notre grande conversation avec la dame du matin ne nous avait pas permis de comprendre que les bus ne reprenaient que tard dans l’apres midi… Nous avons donc fait du stop. Mais en Corée, on ne prend pas trois blanches au hasard au bord de la route. Heureusement, nous avons pu demander à des gens qui venaient du même temple que nous, qui, adorables, nous ont ramené, et nous ont offert des pommes. Cest fou comme les coréens sont gentils par moments…

De retour à la ville le programme était clair : bain chaud !

En Corée, les Spas, hammam, etc, sont assez prisés et assez fréquents. Par contre, ils ressemblent à ceux du Japon (en moins classe), et tiennent aussi du bain public. Tout d’abord, interdiction au maillot. Et il se trouve que je suis quelqu’un de très très pudique. Franchement on était mal à l’aise. Et puis quand vous êtes trois blanches dont deux blondes, deux aux yeux clairs, une à poitrine généreuse, en Asie, on vous mate (pas de souci hein c’est séparé homme femme). Surtout quand vous êtes dans un village un peu paumé en basse saison touristique…

En entrant nous avons donc pris notre douche obligatoire, mais comme nous ne savions pas lire « eau froide » « eau chaude », c’était gelé et rapide. Ca a du aussi d’autant plus créer des regards interrogatifs… Une fois passé l’impression que tout le monde vous regarde (le fait de se plonger dans une piscine avec de l’eau jusqu’au cou aide), on profite. Notre petit groupe est passé assez vite de trois à deux, l’une de nous ne supportait pas la chaleur, les regards, et les vapeurs. Nous sommes donc restées à deux (avec mon amie suisse), à nous prélasser entre les bains chauds, bains froids, douches, chaises longues.

Geant. Vraiment. Et puis on nous avait suffisamment regardé, c’était notre tour : nous avons commencé à regarder les femmes autour de nous. Je pensais très fort au bain turc d’ingres. Je sais que le tableau doit avoir un grand côté fantasmagorique, évidemment ce n'est pas ce que je revoyais en regardant ces dames, plutôt le côté amas de chair. Oui je sais c'est pas poétique dit comme ça mais c'est vraiment ce que je ressentais. Les femmes étaient souvent enveloppées, rarement jeunes. C’était beau et étrange. Pour ceux qui se posent la question, c’était aussi tout à fait propre : tout le monde prend une douche avant d’entrer dans les bains – pour de vrai, pas comme souvent en France -, et s’astique avant de repartir.

Au bout d’un moment de sieste sur les chaises roulantes, une dame est venue nous proposer de nous apprendre à nous laver. C’était un peu étrange, mais on ne pouvait que difficilement dire non, elle était très heureuse d’expliquer tout ça à des étrangères. Nous avons donc appris à nous astiquer à la sortie du bain : un lavage au savon, rincage, un lavage au savon et au grattoir, rincage, lavage des cheveux, rincage, relavage, rincage, pierre ponce sur les cotés rèches du pied, lavage, bref, ça n’en finissait pas ! Après tout ca nous sommes sorties. Et nous sommes allées manger, parceque toute cette activité nous avait épuisées…




lundi 2 mai 2011

La série de la semaine: Primeval

 Aujourd'hui, j'ai décidé de parler d'une nouvelle série, et pour une fois, c'est vraiment la série que je découvre cette semaine!
C'est peut être un drôle de choix, parceque c'est la deuxième série que je présente, et que ce n'est surement pas l'une de mes préférées. Mais bon, les préférées, soit elles sont connues, soit c'est sympa aussi de les garder pour la suite! Et puis c'est toujours cool de découvrir des séries que personne ne connaît, et celle-ci doit en faire partie puisque je n'en avais jamais entendu parler...

Vous connaissez le plaisir à regarder une série un peu bébête, mais avec de l'action, de l'invention, et pas mal de second degré? Vous aussi vous avez adoré regarder Buffy, et maintenant, vous vous détendez avec des épisodes d'Eurêka, ou autres séries de SF un peu débiles? Alors vous avez toutes vos chances pour aimer primeval.

On est en Angleterre (je suppose puisqu'ils ont tous l'accent anglais), et des dinosaures sont découverts en liberté. Assez vite on verra que des "anomalies" (espèce de communication avec l'espace temps des dinos) sont apparues un peu partout. Heureusement on a un Indiana Jones Anglais (un prof super cool qui étudie les dinos et qui est cap de les chasser), un acolyte beau et sympathique, une blonde cool avec des cheveux tout courts qui étudie les reptiles, et un crétin fan de buffy à cheveux mi-long (dans ma tendre enfance, nous avions émis la théorie avec mon frère que tous les film fashion avaient besoin de leur jarjar, le personnage un peu débile qui met les héros en valeur et nous fait bien rire...  c'est lui). J'oublie la meuf du gouvernement qui représente du potentiel au cas ou le public réclame une amourette (autre que sa femme probablement disparue à travers une anomalie) pour le professeur.


Bref, tout ça est plutôt sympathique. Les avantages, c'est aussi de suivre une série anglaise, ça nous change, au moins pour profiter des accents, l'humour qui n'est pas tout a fait le même, mais qu'on aime bien aussi. Et puis le bonheur de regarder un truc un peu crétin quand on n'a rien d'autre d'important à faire. Et ça ça fait du bien (la dessus aussi j'ai une théorie: j'ai plein de films à regarder qui doivent tous être supers bien, mais bisarrement, je commence par tous les films les plus imbéciles ou gnangnants... je pense qu'au fond, je préfère les films régressifs aux "bons films"... Et c'est une théorie parce qu'apparemment je suis loin d'être la seule!)

Le pouvoir de l'argent






Au risque d'avoir l'air d'une enooorme raleuse, voici un deuxième billet coup de gueule en deux jours... peut être parcequ'on aime surtout parler de ce qui nous énerve ou nous rend triste, peut être juste parce que j'évolue dans un monde qui n'est pas le mien...

Je voudrais juste parler du pouvoir de l'argent, suite à deux petits événements récents, et aussi parce qu'on oublie trop vite que ça pue.

Aujourd'hui je regarde une rediff de nouveau look pour une nouvelle vie. J'aime bien la série même si souvent le côté "je connais LE look qui va bien, il n'y en a pas deux, et vous avez des goûts de chiotte" me paraît un peu bête. (je trouve ça débile depuis qu'on a empêché une dame de se faire des noeuds dans les cheveux avec des bouts de ballon orange assortis à sa casquette. Sûr que si ça avait été une blogueuse débrouillarde, ou une hippie sympathique, on aurait trouvé ça génial, mais là elle avait la quarantaine, il fallait qu'elle arrête tout ça et qu'elle porte des tailleurs...)

Dans la rediffusion de ce soir, C. relooke un couple pour leur mariage. Chacun des mariés s'est fait acheter son costume/robe par sa maman qui a beaucoup économisé pour faire un cadeau merveilleux. Qui biensûr ne plaît pas vraiment à C. (et la mariée n'est pas non plus fan de sa robe qui pourtant est superbe). Alors C. arrive, dit "cest très joli mais c'est trop laid sur toi", hop elle dit à la maman "ça vous dérange pas qu'on échange?" alias qu'on jette votre cadeau et qu'on récupère le mien plus cher et plus beau, là la maman qui n'a pas trop le choix dit "non bien sur je veux le bonheur de mes enfants". Ensuite C. sort son portefeuille, trouve une autre robe superbe (encore que celle qu'elle préférait était moche), et zoupla le tour est joué, le cadeau des maman est remisé, et on récupère le cadeau d'M6. Merci bien mais toute la beauté d'un mariage, c'est aussi l'investissement des proches, c'est beau de voir des mamans tout faire pour faire le plus beau cadeau à leurs enfants. Mais ça apparemment M6 ne le voit pas. Et forcément le mariage que la chaîne organise, avec caméraman obligatoire à la clé, est bien plus beau. Et ça ne choque personne.

Hier aussi j'ai hésité. On était partis en groupe en car, et la plupart voulait rentrer plus tôt. Les chauffeurs voulaient faire une pause pour manger. Après beaucoup d'argumentation, pas de changement d'avis. Alors l'une des personnes qui voulaient partir tôt est allé demander combien ils voulaient aux chauffeurs pour ne pas faire de pause. D'un côté tout le monde est content, les chauffeurs ont une prime, les transportés peuvent rentrer plus tôt, M6 passe pour une bonne samaritaine, et la mariée a la robe de ses rêves, mais quand même: vous trouvez pas ça un peu dégueu? Oui l'argent achète à peu près tout: mais est ce qu'il faut en user? Je trouve que justement, quand on est un cadre supérieur qui ne manque de rien, on oublie un peu ce côté sale. Ce côté "le monde est a moi puisque mon compte en banque est rempli". Mais je voulais juste le rappeler pour qu'on ne l'oublie pas: ce n'est pas parce qu'on a plein de thune qu'on peut s'en servir pour acheter tout ce qui nous entoure. Juste parce que c'est dégueu. Alors retenez un peu vos porte monnaie, il reste vos sourires et vos discussions, et je vous assure que ça fait déjà souvent beaucoup.

dimanche 1 mai 2011

L'actualité du moment




LE mariage. Ben oui tout le monde en parle alors je suis bien obligée aussi… Franchement, je commence à atteindre le stade d’écœurement alors je me sens obligée de me confier... même au risque de vous souler un peu plus…

J’ai passé la journée du vendredi au travail, comme la plupart des français, en pensant ne pas avoir le temps de parler de ce qui apparait être l’événement du siècle. Seulement au boulot, il y a des télés. Une a l’entrée, une à la pause café. En plus, j’ai appris dans la matinée qu’un amphi y serait dédié pour ceux qui ne voudraient pas rater les grands moments.

Franchement j’aurais du m’en douter, mais j’étais quand même bien surprise. C’est vrai, je ne suis pas une grande romantique, je n’ai rien contre les mariages, c’est joli une promesse d’amour, mais pour moi un mariage royal n’est pas plus intéressant qu’un mariage tout court… Enfin je ne sais pas, j’ai l’impression que le fait de ne pas être interessée est une façon de m’exclure du groupe. Mais quand même, ca me fait rire, oui, j’avais aussi envie de voir la robe, oui je serai contente de voir trois photos, parce que c'est marrant, mais suivre en direct le mariage, rien à faire !

Vraiment je ne comprends pas… je comprends que plusieurs filles rêvent d’un mariage romantique de princesse, et que du coup voir tous ces préparatifs les fasse rêver, mais faut pas exagérer, tout le monde n’est pas comme ca… Et puis que l’entreprise s’y mette aussi, ça me sidère… Et je me sens un peu exclue : soit je dis mon avis et je m’oppose aux conversations environnantes, soit je ne dis rien, et je dois écouter des conversations que je trouve un peu ridicules… Attention hein je ne juge aucunement tous ceux qui en ont parlé toute la journée, on peut avoir un intérêt que je n’aime pas et être intéressant pour d’autres points, juste je ne comprends pas du tout tout cet engouement, et du coup je me sens hors jeu... 

Et pour le plaisir des yeux, la photo, c'est les sacs a vomi spécial mariage, qu'on m'a dit être en rupture de stock...