jeudi 28 juillet 2011

Le bunker allemand




On l’appelle bunker, parce que c’est plus marrant, mais pour de vrai, il s’agit d’un abri de défense passive, comme on en trouve aussi des français dans le même réseau de galeries.  Mais bon celui là il est allemand, et du coup, ça rajoute encore au coté mystérieux, et chargé d’histoire. Cet abri a été construit sous le lycée montaigne, on y trouve encore des flèches directionnelles de l’époque, ainsi que plusieurs écrits sur les murs, en particulier « rauchen ist verboten » (interdit de fumer) . C’est assez grand, et un peu labyrinthesque… on se promène pour reconnaître des cuisines, toilettes, et surtout les portes blindées assez impressionnantes.
On trouve aussi des espèces de bidons, qui sont d’anciens toilettes allemands, et un escalier qui mène à … un mur.

 C’est assez étrange de se promener comme ça dans des vestiges du passé. On se sent un peu archéologue. On est loin de tout, mais aussi loin de tout repère. Dans son livre catacombes et carrières de paris, René suttel (un héros de la cataphilie), raconte qu’en se promenant près du bunker dans les années 40, un jour toutes les lumières se sont allumées. Il se cache dans un recoin, et après quelques minutes, le noir vient à nouveau. On ne saura jamais pourquoi les lumières se sont allumées à cet instant précis, mais on peut imaginer les frissons de celui qui risquait sa vie à ce moment la… Il raconte aussi que quelques années plus tard, en visitant le bunker, on pouvait reconnaitre les empreintes de chaussures allemandes. Aujourd’hui, on ne reconnait que de la terre battue, et les quelques bouteilles de bière laissées sur le coté après la dernière soirée. Mais même avec les quelques vestiges qui nous restent on peut traverser les époques, et se sentir bien loin, sous terre et dans le temps.


lundi 25 juillet 2011

True blood





Contrairement à d’autres chef d’œuvres comme breaking bad, tout le monde commence a connaitre true blood. Et ça fait plaisir, parce que c’est vraiment bien. True blood, c’est une série sympa à regarder, avec des vampires, du sexe (beaucoup même), du sang, de l’aventure, des guerres… Donc d’un coté c’est normal que plein de gens la regardent. (surtout qu’il y a suffisamment de scènes torrides pour appâter le chaland et créer le buzz). Mais ce qui me plaît surtout, c’est que ce n’est pas seulement ça. D’abord, côté scénario, il y a tout ce qui fait de la bonne fantasy/SF (ouais j’y connais rien je ne suis qu’a demi geek et j’assume) : des vraies questions sur notre monde. Sur le racisme surtout, les guerres, mais aussi justement le sexe, les drogues, la passion… Donc on aime. Et puis en plus de tout ça il y a toute l’ambiance. Et pour moi ces deux détails font passer True blood du stade de série sympatoche a série vraiment bien, à voir (pour les questions sur la société) puis au stade de grande découverte, série assez géniale, au sens génie (pour l’ambiance).

True blood, c’est des vampires, de l’amour et de l’aventure, et quand c’est sorti tout le monde a dit « ah ouais les vampires sont a la mode et ils nous font du twilight en série ». Sur le papier c’est vrai qu’on aurait pu le croire (mais finalement ça, ce serait plutôt le cahier des charges de vampire diaries – même si j’aime bien). Pourtant, grâce à une ambiance géniale on est bien loin de la niaiserie de twilight (oui on oublie pas quand même que dans T elle veut se préserver pour le mariage alors que dans TB ils font des orgies). Les vampires, quand ils mordent, il y a du sang. Et le sang, ils s’en mettent sur le menton, et en fait un peu partout. Quand il y a du sexe, c’est souvent comme des bêtes. Quand ils mangent, ils se tachent, il s’en mettent partout, et se régalent. Il y a une vraie appréciation des matières, de la saleté, qui nous transporte bien loin des vampires qui laissent deux points sur un cou après un repas, et qui disparaissent dans un tas de poussière comme dans Buffy. Ici le vampire laisse des coulée de sang après s’être nourri, et disparait dans un tas de tripes et de sang à sa mort.

Et puis bien sur indissociable de ces matières, et ambiances, il y a la louisiane, son ambiance de marais, son diner (je veux dire daïneur), ses bieres, tout ça. Et puis… le générique. Pour moi l’un des meilleurs génériques de séries du moment, voir le meilleur (et oui je connais quand même dexter ou how to make it in america, mais même si je pourrais écouter I need a dollar en boucle, il me semble que l’imagerie est quand même moins osée, plus safe, et donc moins fun aussi). Bien sur je ne suis pas bête et je le zappe a chaque épisode, mais il plonge dans l’ambiance, il est bizarre, bancal, et j’adore.





samedi 23 juillet 2011

La salle du bélier



C’est une salle assez proche de l’entrée. Si la plage donne un bon aperçu des superbes fresque qu’on peut croiser, la salle du bélier est un bon exemplaire du coté troglodyte. Pour y arriver, on passe par de l’eau, et des concretions sur les murs. Une méduse dégouline le long de la paroi. On se sent vraiment dans une grotte. La salle est petite, pas très haute de plafond, mais un banc tout autour permet de se poser et de discuter. Sur les murs quelques sculptures. Des gargouilles, grimacantes, un corps de femme nu, et puis des mosaiques aussi. Un joli dragon nous regarde alors qu’on ouvre notre paquet de chips. Cette salle j’y suis allée deux fois. Une fois, ou nous étions seuls tranquilles dans la salle, et la seconde, nous avons croisé deux hommes avec un fort accent. L’un nous a dit venir du cashmire, l’autre d’argentine. Drole de rencontre. Il nous semblait qu’ils se promenaient sans carte.
 




mercredi 20 juillet 2011

Sous la terre, la plage

Je vous ai raconté il y a quelques jours comment j’ai réussi à entrer dans ces carrières, aujourd’hui je voulais relater mes premières impressions. Sur le chemin, mes jambes tremblaient : est ce que ça allait être trop sportif ? est ce que je risquais d’étouffer (je suis asthmatique) ? est ce que je me sentirais enfermée ? est ce que nos guides allaient nous faire des bonnes vieilles blagues du genre « oh on vous a perdus huhuhu » ? enfin j’ai pris sur moi et j’ai avancé.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de voir. On m’avait parlé de cranes, on en a vu un. Le premier tunnel ressemble à un cercueil. Après avoir marché sur une vingtaine de mêtre pliés en deux, on peut enfin se mettre debout, dans le fameux tunnel taillé en cercueil. Quand on est impressionnable, c’est impressionnant. Et puis on arrive sur un boiulevard, plus large, un peu plus haut. Et là on se sent plus dans des caves. Sauf qu’il y a l’eau. Au début c’est des flaques. A ras de terre. Et puis quand on avance ça monte. L’eau est claire, limpide, sauf bien sur quand on est un groupe et que 5 personnes marchent devant nous. Alors à notre niveau, elle est bien marron et opaque. Mais elle reste saine, c’est juste de la boue. Côté lumière j’ai lu plein de textes sur des gens qui évoluent à tatons dans les galeries, soyons clair, c’est débile. On avait des lampes, et on y voyait… comme dans une cave éclairée. Et il vaut mieux : la plupart des trous sont protégés mais pas tout à fait tous. Et puis le plafond baisse bien par endroit. Et puis c’est un labyrinthe. Donc il faut de la lumière.
Finalement, là-dessous c’est très varié. Par endroit les concressions font penser à de la « vraie » spéléologie, des grottes, avec stalactites. A d’autres endroits, c’est plus de la spécléologie urbaine, des visites d’anciennes caves, d’anciennes brasseries. Quand on continue à se déplacer on découvre des grandes fresques taguées qui datent des années 80 en général. Bref tout à voir.
La première salle, la plus connue des cataphiles, c’est la plage. On l’appelle la plage parceque sur le chemin se trouve du sable, et la salle principale est décorée par des grandes fresques qui imitent les vues du mont fuji de hokkusai. En particulier la vue la plus connue, avec la grande vague. Il s’agit d’anciennes caves de brasseries, les murs sont en béton, et la plupart sont peints. Je vous laisse découvrir.

lundi 18 juillet 2011

Better off Ted

Découverte par hasard, et regardée en quelques jours a peine, cette série m’a fait mourir de rire (enfin pas tout a fait puisque je suis la). A regarder absolument si vous bossez dans une grande boite, et surtout si vous avez fait une école de commerce (a ce moment la je ne remplissais que la seconde solution). Grosse rigolade sur l’éthique en entreprise, on se dit que ce serait presque possible. Et puis bien sur, les clips de veridian dynamics, juste pour le plaisir, on s’y croirait.

Indescriptible, dynamique, drole, pinçant, et finalement pas aussi irréaliste qu’on croirait. Vraiment, à voir. Et vous reregarderez avec plaisir les clips veridian dynamics sur youtube…

samedi 16 juillet 2011

une visite souterraine



J’ai beaucoup hésité à vous raconter ça, mais je ne résiste plus a raconter ma découverte de l’année.

Lorsque je suis arrivée à Paris, j’avais décidé de faire des choses que je ne ferais probablement qu’une fois dans ma vie. Les détails étaient un peu obscurs : le moulin rouge ? paris en bateau mouche? Mais je connaissais déjà une activité dont je rêvais : les catacombes. A ce moment là je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait : on m’avait parlé d’un réseau souterrain où il est possible (mais interdit) de se promener, pourvu que l’on trouve quelqu’un pour nous montrer l’entrée et nous promener.

Après avoir dit et répété à tous les parisiens que je connaissais que je rêvais de découvrir ces souterrains, à force d’insister, le collègue d’une amie s’est avéré être un guide potentiel. Un vendredi après midi j’ai reçu un texto qui me disait : « catas vendredi prochain ? ». Je ne suis peut être pas la plus grande trouillarde du monde, mais pas non plus la plus aventurière. J'avoue qu'apres avoir appris que le charmand garçon qui nous accompagnait avait participé activement à des émeute, et deja fait de la garde à vue, le vendredi, je me faisais pipi dessus. En plus bien sur on ne connaissait pas ses potes qui devaient venir aussi. Et puis quand j’ai réalisé que je stressais quand le metro s’arrete dans un tunnel, j’ai eu du mal à me projeter, me promenant pendant des heures sous terre, dans le noir, avec des grands rebelles. Et puis je savais que je serais fiere de moi, alors je n’ai rien annulé, j’ai juste inondé mes amis de textos qui décrivaient mes derniers voeux, prévenu certains qu’ils ne me reverraient peut etre pas. (le lendemain j'ai reçu beaucoup de coups de fils qui vérifiaient que je n'étais pas égarée sous terre). Le vendredi soir, je suis arrivée, équipée, avec deux lampes de poche et une couverture de survie, et un sac bien rempli. M’attendaient quelques amis, et les trois guides que je ne connaissaient pas, genre grands barraques, piercings, pas franchement effrayants (et plutot sympathiques, mais les cris qu’ils faisaient plus tard dans les galeries m’ont fait penser que j’étais heureuse qu’ils soient avec nous et pas dans un autre groupe :P

Après nous avoir expliqué comment se passerait l’entree, ils ont du me faire la courte echelle pour passer un mur, et apres une promenade en plein air, nous avons atteint un trou dans un mur par lequel il fallait s’engouffrait. Si je ne savais encore rien de ces galeries, il s’agit en fait de galeries fortifiées entre la fin du 18e et aujourd’hui. Depuis tres longtemps (si j’ai tout suivi, le 14e), des galeries ont été creusé pour l’exploitation de la pierre à paris. Ces galeries étaient un peu anarchiques, et représentaient des risques d’effondrements importants (qui ont fait s’effondrer des maisons en surface aussi). Vers 1780, on a décidé de solidifier tout ça. Des galeries ont été construites, solides et souterraines, correspondant pour certaines aux anciens tracés de carrières, et pour d’autres juste explorant le souterrain à la recherche des prochaines carrirèes. Ces tunnels suivent donc les rues de la surface, ou plutôt les anciennes rues. Dans le plus grand réseau, les tunnels s’étendent de saint michel à porte d’orléans, de montparnasse au val de grace… il existe d’autres réseaux en banlieue, à vincenne, dans le 13e, et dans le 16e, mais je n’ai pas eu l’occasion de les visiter.


Il y a beaucoup à raconter sur ces galeries, et mes prochains messages feront un peu office de guide, mais pour le moment je voulais raconter cette première entrée dans ce monde. Notre groupe assez hétéroclite a commencé à avancer dans les galeries sombres à la recherche de la première salle dans laquelle nous nous reposerions, la plage. Là, ils nous ont demandé si nous préférions ressortir par la même entrée, au sud, ou bien par une plaque d’égouts se situant près de saint Michel. Evidemment, pour mieux profiter de la découverte, la sortie qui nous permettait de ne pas répéter le même chemin nous plaisait plus. Notre guide officiel, F, (très sympathique, comme les autres d’ailleurs), qui n’était pas favorable à cette décision, craignant des imprévus, a donc refusé toute responsabilité, déléguant le groupe entier à ses amis T&T. La promenade a été finalement assez courte puisque le but était de ressortir avant le dernier RER, donc après quelques salles, et aucune rencontre, nous sommes arrivés dans le nord du réseau, près de St Michel. Là, l’amie qui m’avait dégotté un guide, qui était devant le groupe s’est arrêté net. On semblait perdus. Devant elle, un trou, qui ne semblait pas tout a fait de la taille d’un adulte. Elle s’est exclamé « on est perdus la hein ? pasque moi en tous cas je passe pas la ! ». T1 s’est approché, pour jeter un coup d’œil. Oui on semblait perdus. Il a insisté pour jeter un coup d’œil. J’étais un peu derrière et j’ai peut être mal compris, mais de ce que j’ai vu, le grand baraque a sauté dans le trou, plongé, il a été aspiré de l’autre coté. Puis plus de réponse. T2 s’est alors approché, et nous a dit que lui aussi allait jeter un coup d’œil. Lui s’est beaucoup moins débrouillé, et nous avons entendu des cris paniqués : chuis coincé ! alors que ses jambes gigotaient en l’air. La blague a duré 5mn. On se regardait, atterrés, nous demandant la part de vérité et de délire. Finalement il est passé. On a envoyé F pour qu’il nous dise si vraiment il fallait passer de l’autre coté. Après être resté coincé environ un quart d’heure (alors que les autres le torturaient de l’autre coté a moitié sorti), celui-ci nous a dit de le rejoindre. Un a un , nous avons donc rampé. Il s’agissait d’un trou qui permettait de passer sous un mur. Si dans un premier temps j’ai pensé que je ne passerais pas (même en faisant des efforts, je ne suis pas taillée en U, et j’ai du mal a ramper en me cambrant, sans utiliser les bras qui n’ont pas de place), finalement, je suis passée, comme tout le monde. La deuxième blague était une chatière, cette fois ci a environ un mètre trente du sol. Plus haute, mais encore moins large. Cette fois ci les bras n’avaient vraiment pas la place de passer en avant. Enfin hissée par mes amis derrière, j’ai réussi a passer. La dernière chatière nous permettait d’arriver… dans un réseau de fils électriques. Etrange. Déjà courbaturés, nous avons tous rampé.




Là à une centaine de mètres, T1 nous a dit qu’il fallait maintenant monter l’échelon pour pousser une plaque d’égouts. Seulement… la plaque ne bougeait pas. T1 hurle a T2 qu’il n’y arrive pas. Plusieurs effort. Faut il la dévisser, la pousser ? T2 monte. Ils essaient a deux. T1 descend. T2 descend. La plaque n’a pas bougé. Elle est scellée. S’ensuit une discussion sur « ah oui les flics ont du la sceller pasque pendant les manifs on leur jetait des plaques dessus ». soit. De toute façon tout parait bizarre dans les catas. Enfin ca ne réglait pas le problème. Il fallait repasser par les trois chatières.




jeudi 14 juillet 2011

les Misfits - le (vieux) film (et pas la série) :)



Très dernièrement j’ai pu aller au cinéma pour regarder les Misfits. Et sur le coup je n’ai pas adoré. Les Misfits, c’est un vieux film légendaire, un des derniers avec Marilyn Monroe (non je me la pete pas je l’appelle pas Marilyn c’est pas ma pote), un film qui parle de vieux cow boys. Alors tout d’abord, je n’avais aucun souvenir exceptionnel de MM dans les précédents films que j’ai vu avec elle, et je ne suis pas aficionado, mais la je l’ai trouvee vraiment mauvaise. Bon je suis surement mauvais juge, et plein de vrais critiques doivent la trouver exceptionnelle, elle rend la naïveté de la femme, la beauté la pureté la grace etc… Mais je ne suis pas convaincue que ces critiques (ne se touchent pas) on plus raison que moi en disant ça.

MM est une femme qui vient de divorcer, très belle, tous les hommes tombent sous son charme. Elle est accompagnée d’une petite vieille cool spécialiste en divorce, et rencontre un garagiste et un ex-cowboy (Clark Gable). Elle décide de les suivre à la campagne ou elle n’est jamais allée, et nous découvrirons avec elle un autre monde, celui de la fin des cow boys, qui font des rodéos en risquant de se rompre les os a la recherche de trois sous et d’un peu d’admiration, et capturent des troupeaux de chevaux sauvages non plus pour tirer les caravanes qui partent vers les sud mais pour les vendre au boucher.

Si en le voyant, mon film était un peu gaché par la présence d’une MM trop quiche, trop niaise, qu’on a souvent envie de taper (son rôle s’y prête aussi mais elle aurait pu l’alléger peut etre), j’ai réalisé un peu après que quand meme, ce film a un côté génial. D’abord, il y a Clark Gable. Je ne sais pas quel age il a dans le film, peut etre 50 ou 60, mais il est magnifique. Pas magnifique comme Légolas, Brad Pitt, ou autre mec tout musclé qui a une facheuse tendance à perdre ses fringues, non magnifique parcequ’on est ému par tout ce qu’il dit, parcequ’on est pris par son personnage, parce qu’il représente tout un monde en disparition.


Il y a des pensées sur « qu’est ce que je vais faire si ma passion n’existe plus » ? Qui dans le film s’adaptent a un ancien cowboy qui capturait des chevaux pour la noblesse et qui maintenant les capture pour le boucher, dans une vieille conversation avec un membre de ma famille s’adaptait à un communiste persuadé qu’il est fondamental de se battre pour plus d’égalité, et qui se rend compte que le parti communiste ne ressemble peut etre pas aux idéaux auxquels il  s’attachait (je me souviens des larmes dans les yeux et du « mais si c’est pas eux, alors qui ? »), ou bien à une vieille ado, qui au moment de rechercher un travail se rend compte qu’elle ne pourra probablement pas organiser le festival de cinéma en afrique dont elle avait tant rêvé, ni sauver l’humanité, ni même être responsable culturelle au Vanuatu… A vous de voir qui est la vieille ado…

En plus de questions existentielles, il y a tout un côté regard sur une société qu’on ne connait plus, les cow boys. Une chasse aux chevaux, un rodeo, et c’est plutôt sympa. Eh oui juste apres les questions existencielles, j’adore les questions sociologiques… ! Finalement, si le soir même je me disais que quand même la miss MM elle est relou, après quelques jours, d’autres films, je me suis dit que certes yavait des cotés bancals (bancaux ?), mais ce genre de film, un film qui nous pose des questions, un film qui n’est ptet pas tout a fait parfait, pas tout a fait fini, c’est parmi les meilleurs films de la terre.


Et je vous assure, que lorsque je suis sortie du cinéma et que je me suis posée pour boire mon yop devant les skateurs de notre dame, on a pas le même ressenti quand ils sautent de plus en plus haut. On met bien plus en parallele le skateur et le rodéeur…

lundi 11 juillet 2011

Community

Community est une des mes découvertes de 2009-2010, et figure a mon avis dans les meilleures séries comiques de ces derniers temps. J’adore How I met, je suis fan de Big Bang Theory, mais a un moment on a envie de recycler les univers… Community est la pour ça. Elle présente elle aussi des épisodes de 20 mn, completement délirants.

Pour moi cette série est géniale car les scénaristes ont compris ce qui nous faisait le plus rire : les blagues clin d’œil à notre culture générationnelle. Le meilleur épisode, et ils l’ont bien compris, est pour moi une bataille de paint ball dans l’université. Filmé entierement comme un film d’action, l’épisode nous fait revivre des films qu’on a déjà vus, et nous fait nous sentir intelligents de reconnaitre ces clins d’œil. Alors je suis fan, j’adhère.


 J’ai eu un tout petit peu de mal a entrer dans l’univers que je trouvais quand meme un peu bete au début, alors regardez peut etre direct deux épisodes, donnez lui une chance, c’est absurde, c’est ça qui est bon. Les personnages sont géniaux avec bien sur une préférence pour Abed bien sur, qui possède les clefs des délires absurdes de la série.

lundi 4 juillet 2011

Breaking Bad

Jusque ici, je n’ai pas encore parlé de ma série préférée de ces derniers temps, Breaking Bad. Vous risquez de penser que j’adore les séries trash, ce n’est pas le cas, encore que souvent au moins il y a une ambiance en place, et c’est plutôt adulte et c’est plutôt cool. Bref, oui ptet que j’aime les séries trash (en tous cas j’ai bien aimé harper’s Island, j’aime bien aussi true blood, et j’attends la série fantastique qui doit sortir a la prochaine saison…).


Enfin on était là pour parler de Breaking Bad. Breaking Bad, c’est un gars, qui pourrait être votre père, sympathique, peut être un peu raté, un prof (euh attention j’adore mon père et je ne le considère pas comme un raté hein), bref monsieur tout le monde. Il aurait surement pu devenir chercheur, mais ce n’est pas le cas, et il est un simple prof de chimie. On lui découvre un cancer, et il décide de payer lui-même pour son traitement, et de laisser de l’argent à sa famille. Pour cela une solution qui lui est suggérée sans le savoir par son beau frère flic aux stups. Vendre de la drogue. Notre chimiste improvise donc dans un premier temps un laboratoire, puis petit a petit sombrera dans l’ombre, devenant un véritable traficant.

Ce que j’adore :
-          La facon de filmer, la lenteur. Les plans sont beaux, on prend notre temps, on suit une histoire, pas trois d’un coup, et du coup on se sent dans un vrai film (et pas dans un clip comme souvent)
-          L’acteur : c’est le papa de Malcolm, vous vous souvenez ? Bref plutôt pacifiste. Alors imaginez le même gars transformé pour nos beaux yeux en vrai traficant. Eh ben ça passe. Et même bien. On y croit. J’ai vu pendant un petit festival parisien de séries une interview du réalisateur, qui disait qu’au stade actuel, on déteste le personnage. Ben perso, toujours, pas. Ya une logique. Je l’aime bien moi notre héros, un peu comme j’aime les méchants de films de mafia pour lesquels on a suivi la transformation.
-          L’ambiance. Ca fait partie de la facon de filmer mais c’est vraiment pour moi ce qui est génial. On est transporté. C’est un peu glauque mais pas trop. On y croit. Tout est bien.
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Bref, de toutes les séries que je décris, celle-ci est vraiment a voir, probablement  plus que les autres encore !

Les séries qui me semblent du même genre :
une ambiance et un peu de glauque : Harper's Island
une ambiance, un peu lent, et du sang : True Blood

vendredi 1 juillet 2011

Focutisme

Aujourd'hui voila quelque chose dont je n'ai jamais osé parlé, probablement parceque je veux rester employable mais qui me tient pourtant à cœur. Pourquoi, comment, les gens deviennent aussi langue de bois au bout de quelques années d'emploi? Je ne comprends pas. Je travaille dans une grosse entreprise, et nous sommes une douzaine dans mon équipe. Seulement voila, il y a deux open spaces, séparés par un mur. Et puis il y a deux vagues d'arrivées, comme disent certains, les nouveaux, et les anciens. En gros dans mon open space, il y a plus d'anciens. De l'autre côté c'est plutôt les nouveaux qui reignent. En fait il faut peut etre préciser, que les nouveaux et les anciens ont environ le même age, que la plus vieille des nouveaux est dailleurs bien plus vieille que le plus jeune des anciens, et en date d'arrivée, je dirais qu'elle est arrivée environ trois mois avant le plus récent des anciens. Bref, peu de choses nous séparent. En plus quand je dis que les nouveaux sont plus de l'autre côté, c'est plutot que de l'autre côté il y a les grandes gueules des nouveaux et du mien les grandes gueules des anciens. Bref pas tant de séparation. Pourtant ce midi, ou j'ai mangé avec les anciens, l'une d'eux a demandé a un autre s'il avait fait exprès de se mettre a un endroit ou il n'y avait pas assez de place pour que les nouveaux viennent aussi... Quelques fois, les nouveaux partent en avance pour etre sur que les anciens n'aient pas encore envie de manger. Et puis tout le monde parle des uns des autres, critiquent, en gros, les anciens trouvent que les nouveaux font mal leur travail quand les nouveaux trouvent que les anciens se prennent trop la tete et critiquent trop dans le dos (ouais je préfère les nouveaux). Ce midi, grosses critique de la plus ancienne des nouveaux: elle ne s'en sort pas, et ça gonfle les anciens. Resultat tout le monde critique. Aucune remarque de quiconque pour se dire que peut être qu'il faudrait l'aider. Apparemment il faut "régler le problème" mais l'entraide n'est pas proposée. C'est vrai que souvent elle a l'air d'avoir du mal a s'en sortir, mais il vaudrait peut etre mieux chercher des solutions plutôt que de faire comme si on allait l'éliminer...

je trouve ça blasant. Une copine de ma classe, lorsque je lui racontait tout ce qui se dit dans la boite, me disait que j'aurais du faire mon mémoire sur le focutisme dans une boite. Genre ce qui se dit sur ma chef qui croit être la meilleure amie de tous. Ce qui se dit dans le dos de chacun, parceque je crois que personne ne pourrait en sortir indemne. on critique les habits, le travail, les heures de départ, tout est passé au peigne fin. Et franchement, ça ne donne pas envie de travailler dans ces conditions à long terme.

Alors j'ai une vraie question: d'où ça vient? Je veux dire, tous les gens sont cools, tout le monde a l'air sympa dans la vraie vie. Alors pourquoi ils se transforment au boulot? Franchement, anciens, nouveaux, je pense que je pourrais m'entendre avec tout le monde dans la vraie vie, celle du dehors de ce panier de crabes. Mais là c'est dur. et je ne comprends pas comment ça se fait. J'ai peur que toutes les boites soient comme ça, et j'ai peur de moi même devenir comme ça. Parceque soyons honnêtes, je ne suis pas la seule a avoir cette impression, et dans mes amis stagiaires, presque tous vivent le même genre de choses...