lundi 30 mai 2011

La magie des vieux films


Je voulais faire un sujet sur Bloody mamma, un film nul que j’ai vu récemment, qui raconte l’histoire de la maman de quatre voyous dégénérés qui ressemblent aux daltons. Mais en fait je n’ai pas aimé et je me dis que personne qui lit ce blog n’ira donc je n’en parlerai pas plus. Non a la place, je voulais parler des vieux films.

Parce que les vieux films, j’adore. Oui ce n’est pas le même rythme, oui on a plus de chances de s’endormir devant, et oui les effets spéciaux font rigoler. Mais souvent il y a une poésie, une image, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Il y a aussi des points sur l’histoire. Il y a des surprises. Plus finalement que dans les films récents, ou quand on va voir quelque chose on sait souvent à quoi s’attendre.

J’ai été élevée dans les films en noir et blanc, on regardait avec mes parents des films en feuilleton : 20mn chaque soir. Et oui les films en noir et blanc c’est plein de suspens, et couper au bout de 20mn était une souffrance. Je me souviens de la nuit du chasseur, qui était le film préféré de ma mère, je pense que je ferai un sujet dessus plus tard, parce que c’est devenu l’un de mes films préférés si on s’obstine à faire un classement. Après de nombreux visionnages de Scaramouche, je me souviens toujours en le regardant de la minute ou on avait coupé, au comble du suspens, je revois la cloche sur fond bleu.
 
Et puis il y a tous les styles de films :
Les westerns. On ne regardait pas les westerns spaghettis italiens, plus récents. Mes parents nous montraient de très vieux westerns, avec John Wayne, des westerns sur la liberté, sur l’immensité. J’adorais.
Les films a suspens. Petite, j’adorais Hitchcock. Les 39 marches étaient probablement dans mon top 5. J’aimais le côté romantique, mystère, enquête. Si mes amis dans un premier temps ne comprenaient pas, je me souviens d’une fin d’après midi passée devant une femme disparait. Les premières minutes passées (et la maquette du début aussi, qui avait déclenché les fous rires de mes amis), tout le monde a été aspiré dans le film.
Les films d’aventure. Entre les films de pirates, de cape et d’épée, je ne savais plus ou donner de la tête. Je rêvais que moi aussi je faisais des combats a l’épée, ou bien j’étais la super pirate girl qui savait monter a cheval. J’étais trop forte quoi.
Les films contemplatifs. On ne peut pas dire que c’est un style a part entière pourtant pour moi c’en était un : mon père adorait les films beaux, lents, les histoires d’amour, les belles images, moi, pas toujours. Disons que pour moi ce sont les seuls vieux films a prendre avec grande précaution. On peut tomber sur quelque chose qu’on adore et qui change notre point de vue sur le cinéma. Je me souviens toujours d’Ivan le terrible, ou mieux, le fantôme de l’opéra, en version muette, avec accompagnement musical. J’en étais sortie bouleversée, j’avais adoré. Et puis on peut aussi juste s’ennuyer. Je me souviens toujours de la première fois que je me suis endormie au cinéma. C’était devant Oharu femme galante. Je suis sure que ce film est intéressant, mais je n’en ai pas vu grand-chose…

Bref plein de choses a découvrir ! et puis il y a toujours le coté historique, quelques fois on tombe sur un film daté par sa vision de la femme, ses problématiques politiques, etc. quelques fois c’est passionnant. Je me souviens d’une découverte, un film dans lequel on retrouve un chien qui semble avoir été dressé pour attaquer les noirs. On doit le redresser, mais est ce qu’il va devenir fou, est ce qu’il va blesser quelqu’un, est ce qu’il va falloir le piquer ? sous prétexte qu’il avait des maîtres psychopathes ? pourquoi ses maîtres l’ont-ils élevé ainsi ? Bref plein de questions à se poser. J’avais adoré.

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