mercredi 20 juillet 2011

Sous la terre, la plage

Je vous ai raconté il y a quelques jours comment j’ai réussi à entrer dans ces carrières, aujourd’hui je voulais relater mes premières impressions. Sur le chemin, mes jambes tremblaient : est ce que ça allait être trop sportif ? est ce que je risquais d’étouffer (je suis asthmatique) ? est ce que je me sentirais enfermée ? est ce que nos guides allaient nous faire des bonnes vieilles blagues du genre « oh on vous a perdus huhuhu » ? enfin j’ai pris sur moi et j’ai avancé.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de voir. On m’avait parlé de cranes, on en a vu un. Le premier tunnel ressemble à un cercueil. Après avoir marché sur une vingtaine de mêtre pliés en deux, on peut enfin se mettre debout, dans le fameux tunnel taillé en cercueil. Quand on est impressionnable, c’est impressionnant. Et puis on arrive sur un boiulevard, plus large, un peu plus haut. Et là on se sent plus dans des caves. Sauf qu’il y a l’eau. Au début c’est des flaques. A ras de terre. Et puis quand on avance ça monte. L’eau est claire, limpide, sauf bien sur quand on est un groupe et que 5 personnes marchent devant nous. Alors à notre niveau, elle est bien marron et opaque. Mais elle reste saine, c’est juste de la boue. Côté lumière j’ai lu plein de textes sur des gens qui évoluent à tatons dans les galeries, soyons clair, c’est débile. On avait des lampes, et on y voyait… comme dans une cave éclairée. Et il vaut mieux : la plupart des trous sont protégés mais pas tout à fait tous. Et puis le plafond baisse bien par endroit. Et puis c’est un labyrinthe. Donc il faut de la lumière.
Finalement, là-dessous c’est très varié. Par endroit les concressions font penser à de la « vraie » spéléologie, des grottes, avec stalactites. A d’autres endroits, c’est plus de la spécléologie urbaine, des visites d’anciennes caves, d’anciennes brasseries. Quand on continue à se déplacer on découvre des grandes fresques taguées qui datent des années 80 en général. Bref tout à voir.
La première salle, la plus connue des cataphiles, c’est la plage. On l’appelle la plage parceque sur le chemin se trouve du sable, et la salle principale est décorée par des grandes fresques qui imitent les vues du mont fuji de hokkusai. En particulier la vue la plus connue, avec la grande vague. Il s’agit d’anciennes caves de brasseries, les murs sont en béton, et la plupart sont peints. Je vous laisse découvrir.

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