jeudi 14 juillet 2011

les Misfits - le (vieux) film (et pas la série) :)



Très dernièrement j’ai pu aller au cinéma pour regarder les Misfits. Et sur le coup je n’ai pas adoré. Les Misfits, c’est un vieux film légendaire, un des derniers avec Marilyn Monroe (non je me la pete pas je l’appelle pas Marilyn c’est pas ma pote), un film qui parle de vieux cow boys. Alors tout d’abord, je n’avais aucun souvenir exceptionnel de MM dans les précédents films que j’ai vu avec elle, et je ne suis pas aficionado, mais la je l’ai trouvee vraiment mauvaise. Bon je suis surement mauvais juge, et plein de vrais critiques doivent la trouver exceptionnelle, elle rend la naïveté de la femme, la beauté la pureté la grace etc… Mais je ne suis pas convaincue que ces critiques (ne se touchent pas) on plus raison que moi en disant ça.

MM est une femme qui vient de divorcer, très belle, tous les hommes tombent sous son charme. Elle est accompagnée d’une petite vieille cool spécialiste en divorce, et rencontre un garagiste et un ex-cowboy (Clark Gable). Elle décide de les suivre à la campagne ou elle n’est jamais allée, et nous découvrirons avec elle un autre monde, celui de la fin des cow boys, qui font des rodéos en risquant de se rompre les os a la recherche de trois sous et d’un peu d’admiration, et capturent des troupeaux de chevaux sauvages non plus pour tirer les caravanes qui partent vers les sud mais pour les vendre au boucher.

Si en le voyant, mon film était un peu gaché par la présence d’une MM trop quiche, trop niaise, qu’on a souvent envie de taper (son rôle s’y prête aussi mais elle aurait pu l’alléger peut etre), j’ai réalisé un peu après que quand meme, ce film a un côté génial. D’abord, il y a Clark Gable. Je ne sais pas quel age il a dans le film, peut etre 50 ou 60, mais il est magnifique. Pas magnifique comme Légolas, Brad Pitt, ou autre mec tout musclé qui a une facheuse tendance à perdre ses fringues, non magnifique parcequ’on est ému par tout ce qu’il dit, parcequ’on est pris par son personnage, parce qu’il représente tout un monde en disparition.


Il y a des pensées sur « qu’est ce que je vais faire si ma passion n’existe plus » ? Qui dans le film s’adaptent a un ancien cowboy qui capturait des chevaux pour la noblesse et qui maintenant les capture pour le boucher, dans une vieille conversation avec un membre de ma famille s’adaptait à un communiste persuadé qu’il est fondamental de se battre pour plus d’égalité, et qui se rend compte que le parti communiste ne ressemble peut etre pas aux idéaux auxquels il  s’attachait (je me souviens des larmes dans les yeux et du « mais si c’est pas eux, alors qui ? »), ou bien à une vieille ado, qui au moment de rechercher un travail se rend compte qu’elle ne pourra probablement pas organiser le festival de cinéma en afrique dont elle avait tant rêvé, ni sauver l’humanité, ni même être responsable culturelle au Vanuatu… A vous de voir qui est la vieille ado…

En plus de questions existentielles, il y a tout un côté regard sur une société qu’on ne connait plus, les cow boys. Une chasse aux chevaux, un rodeo, et c’est plutôt sympa. Eh oui juste apres les questions existencielles, j’adore les questions sociologiques… ! Finalement, si le soir même je me disais que quand même la miss MM elle est relou, après quelques jours, d’autres films, je me suis dit que certes yavait des cotés bancals (bancaux ?), mais ce genre de film, un film qui nous pose des questions, un film qui n’est ptet pas tout a fait parfait, pas tout a fait fini, c’est parmi les meilleurs films de la terre.


Et je vous assure, que lorsque je suis sortie du cinéma et que je me suis posée pour boire mon yop devant les skateurs de notre dame, on a pas le même ressenti quand ils sautent de plus en plus haut. On met bien plus en parallele le skateur et le rodéeur…

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