vendredi 16 septembre 2011

La salle de l'apéro

Cette salle, n’a pas grand-chose de particulier, par rapport aux derniers lieux racontés. Seulement elle est vraiment agréable. Pour une soiree, un diner, pour un moment à discuter. Elle est en deux parties, ou l’on peut s’asseoir de chaque coté. La partie principale est simplement constituée d’un banc, d’une table et d’un puit.

J’aime beaucoup cette salle parcequ’elle est bien aménagée, mais aussi parcequ’à chaque fois que nous sommes venus il y avait des choses à voir. La premiere fois, nous sommes arrivés là autour de cinq heures du matin. Après une semaine chargée, je ne voyais déjà plus bien clair à cette heure avancée de la nuit, et je devais m’endormir à moitié puisque je m’en souviens comme dans un rêve. Nous nous sommes installés dans un coin, dans la seconde partie (pas la partie principale qui était occupée). Dans la partie principale, un groupe était déjà installé, mieux équipé que nous, avec cordes, cuissardes, et même un acéto. Un acéto, c’est une lampe à acétylène, une espèce de petite bombonne dont sort une flamme qui illumine toutes les cavités d’une lumière chaleureuse. La lampe posée au centre, sur la table, on les voyait comme autour d’un feu. Deux personnes étaient dans le puit, sans qu’on sache trop ce qu’ils faisaient. Puis au bout d’un moment un des membres du groupe a demandé l’aide de tous les garçons de la salle, et tout le monde s’est mis à tirer sur la corde qui était rattachée à une énorme pierre, un bout de margelle de puit, tombé au fond.

Nous avons compris que les deux descendus au fond du puit avait simplement attaché la pierre à la corde pour la ressortir, et pouvoir plus tard reconstruire le puit. Ils en étaient sortis avec beaucoup de souplesse (vous savez ressortir d’un puit sans échelle de trois metres vous ? ), et avaient pu participer au tirage de corde.

Une fois la pierre ressortie, nous l’avons posée à coté, et le groupe nous a dit de la laisser ainsi, qu’ils reviendraient avec du mortier. Cette rencontre sous terre dans un monde parallèle m’avait beaucoup émue. Plus d’un mois plus tard, je suis revenue dans cette salle. Le puit était entier. Nous avions rencontré plus tot un cataphile sympathique qui en se penchant par-dessus la margelle a aperçu un paquet au fond. En quelques minutes, le voila au fond du puit, puis revenu à la surface (je n’ai toujours pas compris comment on pouvait ressortir d’un puit sans corde et sans échelon), il a pu déballer son cadeau. A l’interieur, un livre, d’un certain mouton, qui parle des aventure de cataphile. Il s’agissait apparemment du premier exemplaire « caché » dans les catacombes.

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